Découvrezgratuitement l'arbre généalogique de Godefroy Marie LE MINTIER DE LA MOTTE BASSE pour tout savoir sur ses origines et son histoire familiale.
Christian Le Mintier de la Motte-Basse est le fils du marquis Antoine Le Mintier de la Motte-Basse et de Elieanne de Palys, fille du comte Elie de Palys qui a laissĂ© dans les milieux universitaires de Rennes le souvenir dâun dĂ©licat Ă©rudit, notamment pour ses recherches sur lâhistoire de la Bretagne. TroisiĂšme dâune fratrie qui comptera treize enfants quatre garçons et neuf filles, Christian naĂźt le 1er juillet 1894 Ă Le Gouray CĂŽtes-du-Nord-22 dans le chĂąteau familial de la Motte-Basse. AprĂšs de brillantes Ă©tudes au collĂšge Saint-Vincent de Rennes, puis Ă celui de Saint-Charles Ă Saint-Brieuc, Christian intĂšgre lâ"Ăcole navale" le 1er aoĂ»t 1911, alors quâil a tout juste 17 ans. Il suit ensuite le cursus de formation de lâĂ©poque prĂ©vu pour les futurs officiers de Marine deux annĂ©es sur le vaisseau "Borda" - en lâoccurrence ces annĂ©es-lĂ , lâex-croiseur "Duguay-Trouin", car cette appellation de tradition a Ă©tĂ© donnĂ©e successivement Ă quatre bĂątiments dĂ©sarmĂ©s mais encore utilisĂ©s Ă des fins dâinstruction et ancrĂ©s en rade de Brest - avant dâembarquer, avec le grade dâaspirant, pour parfaire ses connaissances sur le croiseur cuirassĂ© "Jeanne dâArc" devenu pour deux campagnes croiseur Ă©cole en remplacement provisoire, prĂ©cisĂ©ment, du "Duguay-Trouin". RemarquĂ© pour son intelligence, son sens marin, son caractĂšre Ă©nergique, il termine la campagne dâapplication le 2 aoĂ»t 1914 avec un excellent rang 9e sur 61, et comme lâAllemagne a dĂ©clarĂ© la guerre Ă la France le 5 aoĂ»t, reste un temps affectĂ© au service artillerie de la "Jeanne dâArc" qui retrouve sa vocation de croiseur cuirassĂ© et opĂšre au sein de lâescadre des bĂątiments qui assurent une prĂ©sence permanente dans le Pas-de-Calais et participent au blocus de la Manche. Promu enseigne de vaisseau de 2e classe le 5 octobre 1914, il est dĂ©signĂ©, le 25 dĂ©cembre de la mĂȘme annĂ©e, pour le croiseur "Guichen" sur lequel il remplit les fonctions dâadjoint au chef du service corps de dĂ©barquement. Ă partir de mai 1915, le bĂątiment qui, avant cette date, participait Ă©galement au blocus de la Manche, est dĂ©ployĂ©, vers lâAfrique du Nord car la situation en MĂ©diterranĂ©e devient prĂ©occupante, en particulier en raison du comportement de lâEmpire ottoman, alliĂ© de lâAllemagne, qui montre des vellĂ©itĂ©s dâexpansion vers lâEgypte et semble avoir des vues sur le canal de Suez. Pour contrecarrer toute initiative de lâarmĂ©e turque et empĂȘcher son ravitaillement par la mer, les alliĂ©s dĂ©cident, Ă partir du 25 aoĂ»t 1915, le blocus de la cĂŽte syrienne. Une escadre, pour lâessentiel, franco-britannique, la "3e Escadre", est constituĂ©e et placĂ©e sous commandement français du vice-amiral Dartige du Fournet qui met sa marque sur le croiseur-cuirassĂ© "Jeanne dâArc". Cette force qui a pour base Port-SaĂŻd, mais dont la composition fluctue en fonction des besoins liĂ©s Ă la bataille des Dardanelles, intĂšgre le "Guichen" dĂšs sa crĂ©ation. Quasiment dans la mĂȘme quinzaine du mois de septembre 1915, deux Ă©pisodes trĂšs importants vont imprimer la carriĂšre militaire de Christian Le Mintier - Le 1er de ce mois, lâamiral Dartige du Fournet sur la "Jeanne dâArc", accompagnĂ©e du cuirassĂ© "Jaureguiberry" et du croiseur "DâEstrĂ©e", prend possession au nom de la France de lâĂźlot rocheux de Rouad situĂ© Ă moins de 3km de la cĂŽte syrienne, en face de Tartous, dans le but dâen faire un poste avancĂ© permettant de sâinformer des mouvements des troupes turques. La population de lâĂźle vivait misĂ©rablement sous le joug des Ottomans tout manquait, nourriture, soins, Ă©cole ⊠Dartige du Fournet nomme gouverneur de lâĂźle le lieutenant de vaisseau Trabaud, de la "Jeanne dâArc" avec une mission humanitaire, certes, mais aussi militaire il sâagit dâen faire une antenne du "Service des informations de la marine au Levant" SIL. Avec un petit dĂ©tachement dâune centaine dâhommes prĂ©levĂ©s en partie sur les bĂątiments de la "3e Escadre" dont 6 Ă 7 officiers, Trabaud rĂ©tablit la situation sanitaire de lâĂźle, son approvisionnement en produits de premiĂšre nĂ©cessitĂ©, fait rouvrir lâĂ©cole, Ă la grande satisfaction des habitants qui sont dĂ©sormais acquis Ă la cause la France. Lâenseigne de vaisseau Le Mintier rejoindra, mais, un peu plus tard cette Ă©quipe au sein de laquelle il sera responsable du dĂ©tachement militaire chargĂ© de la protection du site, mais aussi de lâorganisation de missions de reconnaissance sur la cĂŽte syrienne, missions particuliĂšrement dangereuses exĂ©cutĂ©es le plus souvent de nuit. Cette unitĂ© sera considĂ©rĂ©e, sur le plan administratif et opĂ©rationnel, comme une annexe de la "Jeanne dâArc" ; - le 5 septembre, peu de temps donc aprĂšs la prise de possession de Rouad, le "Guichen" qui patrouillait le long de la cĂŽte, au nord de la baie dâAntioche, aperçoit sur les hauteurs du Djebel Musa Mont MoĂŻse des hommes agitant des drapeaux pour demander de lâaide il sâagit dâĂ©lĂ©ments avancĂ©s dâun groupe de plusieurs milliers dâArmĂ©niens encerclĂ©s par des troupes turques qui menacent leur existence. Le lendemain, la "Jeanne dâArc" est sur place grĂące Ă lâefficacitĂ© du corps de dĂ©barquement du âłGuichenâł, dont lâenseigne de vaisseau Le Mintier est un Ă©lĂ©ment moteur, les Ă©missaires armĂ©niens peuvent rencontrer lâamiral Dartige du Fournet qui comprend immĂ©diatement lâurgence vitale dâune dĂ©cision humanitaire. Avec le "Guichen", le "Desaix", le "DâEstrĂ©es" et la "Foudre", il organise lâĂ©vacuation des assiĂ©gĂ©s. AprĂšs une prĂ©paration dâartillerie, cette Ă©vacuation a lieu le 12 sous la conduite du contre-amiral Darieus qui remplace le vice-amiral Dartige du Fournet appelĂ© dâurgence aux Dardannelles. Une tĂȘte de pont composĂ©e de radeaux est Ă©tablie par le corps de dĂ©barquement du "Guichen" entre la plage battue par de violents rouleaux et les embarcations qui Ă©vacueront 4092 ArmĂ©niens jusquâaux bĂątiments de la "3e Escadre" en vue de les acheminer ensuite jusquâĂ Port-SaĂŻd. Pour les qualitĂ©s quâil a manifestĂ©es lors de cette opĂ©ration, lâenseigne de vaisseau Le Mintier reçoit, le 15 novembre 1915, le tĂ©moignage officiel de satisfaction TOS suivant "Commandant les pelotons dâembarcation de son bĂątiment a fait preuve dans des circonstances difficiles de grandes qualitĂ©s dâĂ©nergie, dâinitiative et de dĂ©vouement". Ce TOS sera complĂ©tĂ© par la citation ci-aprĂšs Ă lâordre du jour du bĂątiment en date du 28 juin 1916 "A dirigĂ© avec sang-froid et Ă©nergie lâopĂ©ration particuliĂšrement difficile du rembarquement. Belle attitude au feu. Cette citation comporte lâattribution de la Croix de guerre 14-18 avec Ă©toile de bronze". Et câest sans doute Ă lâissue de cette mission que Christian Le Mintier rallie lâĂ©quipe de Rouad. Il reste 22 mois sur lâĂźle, accomplit avec succĂšs de nombreuses missions, et apprend, le 26 avril 1916, sa promotion Ă la 1re classe du grade dâenseigne de vaisseau. En novembre 1917, Rouad est bombardĂ©e de la cĂŽte par les troupes turques Les marins français repoussent lâassaut, mais par prĂ©caution, il faut Ă©vacuer une importante partie de la population vers Port-SaĂŻd. Ă lâissue de cette affectation, lâEV1 Le Mintier reçoit la citation suivante Ă lâordre du jour de lâArmĂ©e en date du 20 dĂ©cembre 1917 "Fit son devoir dâune façon admirable et nâabandonna quâaprĂšs ordre son poste particuliĂšrement dangereux. A fait preuve de la plus grande bravoure dĂ©jĂ citĂ© Ă lâordre du bĂątiment le 28-6-16 ». Cette citation comporte lâattribution de la Croix de guerre 14-18 avec palme". Il rejoint Brest dĂšs le 25 dĂ©cembre 1917, car il a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© comme commandant du "Centre dâArmement Militaire des BĂątiments de Commerce" du 2e arrondissement. En effet, en raison du danger que constituaient, Ă partir de 1914, les sous- marins allemands, puis l'aviation ennemie, la Marine nationale avait mis en place sur les bĂątiments de commerce et de pĂȘche un armement dĂ©fensif canons et mitrailleuses servi quand cela Ă©tait possible par du personnel militaire dĂ©tachĂ© canonniers et fusiliers, mais avec souvent aussi du personnel du bord formĂ© Ă ces fins. Le matĂ©riel Ă©tait stockĂ© dans le port, centre CAMBC, oĂč le bĂątiment Ă©tait rĂ©pertoriĂ©, et Ă la premiĂšre occasion, les travaux nĂ©cĂ©ssaires Ă©taient effectuĂ©s. Comme il nâĂ©tait pas possible dâaffecter Ă temps plein des militaires sur tous ces bĂątiments, des âłĂ©quipes volantesâł Ă©taient constituĂ©es en fonction des besoins et surtout du type de mission, les transports de troupes ayant une certaine prioritĂ©. Entre le 25 dĂ©cembre 1917 et le 7 dĂ©cembre 1918, lâenseigne de vaisseau Le Mintier commande ainsi la 7e, puis la 15e Ă©quipe volante opĂ©rant sur les transports entre Marseille et les cĂŽtes dâAlgĂ©rie, puis entre Bordeaux et Dakar, embarquant en particulier le 17 septembre 1918 sur le paquebot "Afrique" transformĂ© en transport de troupes. Ce bĂątiment devait sombrer le 12 janvier 1920 au large de la VendĂ©e alors quâil ramenait vers leur pays dâorigine 300 tirailleurs sĂ©nĂ©galais quâon avait quelque peu "oubliĂ©sâł aprĂšs la guerre Ă laquelle ils avaient grandement participĂ©. Lâarmistice est signĂ© le 11 septembre 1918. Christian Le Mintier termine son affectation au CAMBC en dĂ©cembre ; il est alors dĂ©signĂ© en campagne pour la "Division Navale de lâIndo-Chine". Il rallie SaĂŻgon le 2 mars 1919 pour prendre les fonctions dâofficier en second du "Quentin Roosevelt". Ce bĂątiment qui nâĂ©tait autre que lâancien torpilleur russe "Boykiy" rĂ©fugiĂ© Ă SaĂŻgon lors de la rĂ©volution bolchĂ©vique avait Ă©tĂ© nolisĂ© "empruntĂ©" en quelque sorte par la Marine française pour en faire un patrouilleur auxiliaire, mais en lui donnant ce nouveau nom pour rendre hommage au fils cadet du prĂ©sident des Etats-Unis ThĂ©odore Roosevelt, pilote de chasse rĂ©cemment abattu en combat aĂ©rien au-dessus de notre pays. La diplomatie primant, le torpilleur doit ĂȘtre ramenĂ© Ă Bizerte en 1919 pour ĂȘtre restituĂ© Ă la Russie bolchĂ©vique, mais la reconnaissance de la France Ă Quentin Roosevelt ne disparut pas pour autant, car son nom fut transfĂ©rĂ© Ă un autre patrouilleur sorti quelques temps auparavant du chantier de Rochefort et baptisĂ© initialement âłFlamantâł. Si bien quâaprĂšs seulement deux mois de prĂ©sence en protectorat dâAnnam, lâenseigne de vaisseau Le Mintier reçoit une nouvelle affectation et se voit promu au commandement dâune section de deux torpilleurs âłnumĂ©rotĂ©sâł ils nâont pas de nom patronymique, mais le complĂ©tif S signifie quâils sont affectĂ©s Ă SaĂŻgon, le "19 S" dont il assume le commandement personnellement, et le "20 S", son alter-ego, qui seront dĂ©ployĂ©s sur les rivages du protectorat du Tonkin, tout au nord de la pĂ©ninsule indochinoise, pour contrer les vellĂ©itĂ©s de bandes dites "chinoises" qui sĂšment la terreur dans les villages tout en se livrant Ă des trafics dâarmes, dâopium, et oĂč les femmes et les enfants sont parfois pris en otages. Les actions de soutien de ces bĂątiments Ćuvrant en coopĂ©ration avec les troupes Ă terre dans des conditions climatiques et sanitaires trĂšs difficiles vaudront au torpilleur "19 S" la citation suivante Ă lâordre de la Brigade "Au cours des longues et incessantes croisiĂšres de blocus faites sur les cĂŽtes sud du Tonkin pendant les opĂ©rations conduites contre les bandes chinoises dans les provinces de Moncay-Quang Yen du 15 mai 1918 au 20 juin 1919, a fait preuve dâune Ă©nergie, dâune bonne volontĂ© et dâun entrain que nâont pu affaiblir les dures fatigues supportĂ©es sous un climat excessivement pĂ©nible. La participation Ă cette colonne lui donne droit Ă la mĂ©daille coloniale avec agrafe TONKIN JO du 27 octobre 1920 â guerre" ; Le commandant de la section reçoit quant Ă lui une citation personnelle Ă lâordre du jour de la division des troupes de lâIndo Chine - 25 AoĂ»t 1919 "Commandant de la section des torpilleurs 19-21 puis de la croisiĂšre en Mai 1919, sâest montrĂ© chef prĂ©voyant et plein dâentrain. A fait preuve en toutes circonstances des belles qualitĂ©s militaires et navales qui lui valurent dĂ©jĂ la palme de sa croix de guerre". Cette citation comporte lâattribution de la Croix de guerre des TOE avec Ă©toile dâargent. Le 11 septembre 1919, Chritian Le Mintier est promu lieutenant de vaisseau et, quelques jours plus tard, il prend les fonctions dâofficier en second de lâ"UnitĂ© Marine SaĂŻgon" oĂč il a, en particulier, la responsabilitĂ© de la gestion des mouvements du port qui mettront en Ă©vidence ses qualitĂ©s de manĆuvrier. Il quitte lâIndochine fin octobre 1920, et, aprĂšs quelques congĂ©s de fin de campagne bien mĂ©ritĂ©s, regagne Brest dĂšs le 24 fĂ©vrier 1921, car il a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© comme commandant du "Service automobile" de ce port. Son affectation sera de courte durĂ©e il a Ă©tĂ© rĂ©clamĂ© au grand choix par le commandant de la "Jeanne dâArc", redevenue aprĂšs la guerre croiseur-Ă©cole, pour y exercer les doubles fonctions dâofficier fusilier-chef du service corps de dĂ©barquement du bĂątiment, et dâinstructeur-chef dâun poste dâofficiers-Ă©lĂšves le poste Tourville durant les croisiĂšres dâapplication qui doivent clĂŽturer les pĂ©riodes de formation des promotions 1919 et 1920 de lâ"Ăcole navale". Et ainsi, le lieutenant de vaisseau Le Mintier, qui, Ă 22 ans, le 30 avril 1921, a Ă©tĂ© fait chevalier de la LĂ©gion dâhonneur, rallie la "Jeanne" le 5 septembre 1921 aprĂšs un stage de "rafraĂźchissement" de 5 semaines Ă lâ"Ăcole des officiers fusiliers" Ă Lorient. AprĂšs deux campagnes de la "Jeanne dâArc", il est affectĂ© quelques mois Ă la "Division des Ecoles de lâOcĂ©an", ce qui ne lui fait pas vraiment changer dâaffectation, avant de rallier, Ă Toulon, le 1er juillet 1924, le cuirassĂ© "Patrie" qui fait office de navire-Ă©cole pour les Ă©lectriciens et torpilleurs au sein de la "Division des Ăcoles de la MĂ©diterranĂ©e". Sur ce bĂątiment il sert, en particulier, comme chef du service artillerie pendant une annĂ©e, avant dâĂȘtre dĂ©signĂ©, le 10 mai 1926 comme commandant du âłBataillon de cĂŽtes de Brestâł qui regroupe les dĂ©fenses cĂŽtiĂšres du goulet de Brest et du FinistĂšre nord. Ă lâissue de cette affectation Ă terre, le 14 novembre 1927, il rallie lâaviso âłMeuseâł qui sert comme annexe de lââłĂcole navaleâł pour la formation Ă la navigation des Ă©lĂšves. Le LV Le Mintier assumera pendant deux annĂ©es les fonctions de commandant de ce bĂątiment lors des sorties Ă la mer. LâannĂ©e 1929 constitue un grand tournant dans sa vie le 2 avril, il met un terme Ă sa vie de cĂ©libataire en Ă©pousant, Ă Vivonne, Henriette Aymer de la Chevalerie dont les parents sont propriĂ©taires domiciliĂ©s au chĂąteau de La Planche en cette commune du dĂ©partement de la Vienne 86. La Marine ne laisse aux jeunes mariĂ©s que peu de temps pour sâorganiser, car le 5 avril Christian doit rallier Le Havre pour assumer les fonctions dâadjoint au capitaine de vaisseau commandant la Marine dans ce port. Le 12 du mois suivant, il est promu capitaine de corvette, et la suite de lâaffectation se passe sans Ă©vĂ©nement notable sur le plan maritime, mais avec un grand bonheur pour le couple la naissance dâun premier fils, Antoine, le 2 septembre 1930. LâannĂ©e suivante, le capitaine de corvette Le Mintier est dĂ©signĂ© pour Bizerte Tunisie quâil rallie de Marseille par paquebot avec sa petite famille le 20 novembre 1931. Ă la mi-dĂ©cembre, il est placĂ© "en stage" sur le torpilleur dâescadre "Matelot Leblanc" de la "12e Division de Torpilleurs", avant de prendre le commandement de ce bĂątiment, le 1er janvier 1932 Le "Matelot Leblanc" Ă©tait en fait lâancien destroyer "SMS Dukla" de la Marine austro- hongroise qui avait Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ© par la France au titre des dommages de guerre Ă lâissue du conflit de 14/18. Quinze jours aprĂšs la prise de commandement, un second fils, Godefroy, voit le jour, et un autre petit frĂšre, Henry, pointera son nez le 27 janvier de lâannĂ©e suivante. Le commandement du torpilleur sâachĂšve le 1er janvier 1934, et le 25 du mĂȘme mois, le CC Le Mintier qui avait acquis une certaine expĂ©rience sur la mise en Ćuvre de lâartillerie cĂŽtiĂšre lors de son affectation au bataillon de cĂŽtes similaire de Brest, prend celui de lâ"Artillerie de cĂŽte de Bizerte", poste qui lui permet de bĂ©nĂ©ficier dâun peu plus de vie de famille. et ce jusquâau 16 janvier 1936. Il obtient Ă cette occasion le certificat dâaptitude Ă la conduite de tir des batteries de cĂŽtes. Ă la satisfaction de lâamiral commandant la marine en Tunisie, il tient ce poste pendant deux annĂ©es au cours desquelles les naissances dâun quatriĂšme fils, Alain, le 7 mai 1934, puis dâune premiĂšre fille, Christiane, le 28 fĂ©vrier 1936, comblent de bonheur la famille. En janvier 1936, Christian a Ă©tĂ© inscrit au tableau de capitaine de frĂ©gate, ce qui prĂ©sage de nouvelles responsabilitĂ©s il est en effet dĂ©signĂ© peu aprĂšs pour le poste dâofficier en second de la "Base dâAĂ©ronautique dâHyĂšres", et la famille qui sâest bien agrandie lors de son sĂ©jour en Tunisie, retraverse la MĂ©diterranĂ©e pour sâinstaller sur les hauteurs de Costebelle qui surplombent la base. Il est promu capitaine de frĂ©gate le 4 octobre 1936. Au dĂ©but du mois dâoctobre 1937, Christian Le Mintier est dĂ©signĂ© pour prendre le commandement du "3e DĂ©pĂŽt des Ăquipages" Ă Lorient ce nâest en fait quâune affectation trĂšs temporaire le temps de la constitution de la toute nouvelle entitĂ© administrative dâune unitĂ© en construction aux "Ateliers et Chantiers de la Loire" Ă PenhoĂ«t Saint-Nazaire le cuirassĂ© "Strasbourg". Le bĂątiment qui a Ă©tĂ© mis Ă flot le 12 dĂ©cembre 1936 prend armement pour essais en octobre de lâannĂ©e suivante, et Christian qui fait partie du premier noyau dâĂ©quipage est dĂ©signĂ©, le 11 octobre 1937, comme chef du service intĂ©rieur, poste quâil occupera au-delĂ de lâadmission au service actif du "Strasbourg" prononcĂ©e le 24 avril 1939 aprĂšs une longue pĂ©riode dâessais effectuĂ©s Ă partir du port de Brest. Le 25 janvier 1940, il est dĂ©signĂ© pour prendre le commandement du contre- torpilleur "Lynx, et il prend ce commandement le 24 avril Ă Brest. Avec le âłTigreâł et la âłPanthĂšreâł, ils constituent la âł4e Division de Contre-Torpilleursâł de la âłForce Maritime de lâOuestâł, mais au moment oĂč Christian embarque sur le âłLynxâł, le bĂątiment est placĂ© en entretien pour bĂ©nĂ©ficier de quelques amĂ©liorations techniques. Travaux terminĂ©s, le contre-torpilleur rejoint le 27 mai en compagnie du âłTigreâł, en rade de Mers-el-KĂ©bir, la âłForce de Raidâł qui a ralliĂ© la MĂ©diterranĂ©e pour sâopposer Ă la Marine italienne. Le 18 juin, jour de lâappel du GĂ©nĂ©ral de Gaulle, sa fille Monique naĂźt Ă Vivonne au domicile des parents de son Ă©pouse, le chĂąteau de la Planche. Elle aura comme 2e et 3e prĂ©noms France et Victoire. Le 22 juin, quelques jours donc aprĂšs cet heureux Ă©vĂ©nement, lâarmistice entre la France et lâAllemagne est signĂ©. Churchill craignant que la Flotte française ne tombe entre les mains des Allemands dĂ©clenche lââłOpĂ©ration Catapultâł. Ă Mers-el-KĂ©bir, dĂšs que lâamiral Gensoul en donne lâordre, les contre- torpilleurs qui Ă©taient mouillĂ©s sur ancre, Ă©trave vers le large, dans lâanse de Saint-AndrĂ© peuvent appareiller trĂšs rapidement. Ils se dirigent vers la passe pour se ruer vers lâescadre anglaise qui commence Ă se dissimuler derriĂšre un rideau de fumĂ©e. Malheureusement, le "Mogador", en tĂȘte, est touchĂ© par un obus de 380 et un Ă©clat fait exploser les grenades anti-sous-marines le bĂątiment est coupĂ© en deux. Le "Lynx", quatriĂšme de la ligne de file est lui- mĂȘme atteint, mais sans gravitĂ©, par un Ă©clat provenant de lâimpact sur la digue dâun autre obus. Lâaction du contre-torpilleur durant cette tragĂ©die est rĂ©sumĂ©e par la citation suivante Ă lâordre de lâArmĂ©e de Mer quâil recevra ordre n° 1760 FMF3 du 9 septembre 1940 "Sous le commandement du capitaine de frĂ©gate Le Mintier, le 3 juillet 1940 au cours de lâagression de Mers-el-KĂ©bir, a rĂ©ussi par une brillante manĆuvre Ă sortir du port sous un feu trĂšs violent dâartillerie de 380. Par la suite, assurant la protection du Strasbourg, a engagĂ©, avec vigueur, deux destroyers, un sous- marin et des avions britanniques". AprĂšs ces phases de combat, la rĂ©serve en combustible du bĂątiment ne lui permettra plus de donner toute la vitesse nĂ©cessaire pour rejoindre le "Strasbourg" avant Toulon. Le 20 octobre 1940, Ă lâissue dâun commandement qui en raison des bouleversements de situation que connaĂźt la France aura Ă©tĂ© bref, mais dâune rare intensitĂ©, le CF Le Mintier prend, le 12 dĂ©cembre 1940, le commandement du "Groupe des Torpilleurs en Gardiennage Ă Bizerte". Ces bĂątiments se trouvaient dans cette position en raison des clauses de lâArmistice signĂ© le 22 juin prĂ©cĂ©dent, mais aprĂšs Mes-el-KĂ©bir, les Allemands acceptent, avec de strictes restrictions limitant leurs capacitĂ©s dâaction, le rĂ©armement dâune partie de la flotte, et le 12 juin 1941, le CF Le Mintier prend, Ă Bizerte, le commandement de ce qui est dĂ©sormais la "12e Division de Torpilleurs" composĂ©e, Ă cette date, de trois torpilleurs lĂ©gers 600 tonnes, "LâIphigĂ©nie", la "Bombarde", et "La Pomone", bĂątiment chef de division dont il assume personnellement, le commandement. Ces torpilleurs rapides, mais dâune robustesse insuffisante pour la haute mer, nâeffectueront que des missions de surveillance le long des cĂŽtes dâAfrique du nord. Le commandement du CF Le Mintier qui se dĂ©roulera sans Ă©vĂ©nement notoire sâachĂšve le 7 mai 1942. Ă cette date, il a dĂ©jĂ Ă©tĂ© informĂ© quâil prendra, Ă son retour en mĂ©tropole, le commandement du "Bataillon de Marins Pompiers de Marseille", unitĂ© crĂ©e en juillet 1939 Ă la suite de lâincendie du grand magasin "Nouvelles Galeries" situĂ© sur la CanebiĂšre, tragĂ©die qui fit plus de 70 victimes. FidĂšle Ă son tempĂ©rament, Christian Le Mintier transmettra durant pratiquement une annĂ©e tout son dynamisme Ă ses hommes. Malheureusement, le 27 novembre de cette annĂ©e-lĂ , la flotte se saborde Ă Toulon et le ciel semble sâĂ©crouler sur la tĂȘte de tous ces marins qui nâont en rien dĂ©mĂ©ritĂ© la vision cauchemardesque du "Strasbourg", du "Lynx" et de "La Pomone" Ă©ventrĂ©s le long des quais Ă Toulon a dĂ» constituer un terrible choc pour le capitaine de frĂ©gate Le Mintier ! Seul rayon de soleil pour la famille en cette pĂ©riode particuliĂšrement dure Ă vivre pour tous les Français, la naissance Ă Vivonne, le 19 fĂ©vrier 1943, de leur 3e fille Anne-Marie qui sera leur dernier enfant. Le 7 juillet 1943, Christian Le Mintier est nommĂ© pour la dĂ©fense passive de Marseille ; le 13 novembre, il est placĂ© en congĂ© dâArmistice, et le 6 mars 1944, sans doute Ă©cĆurĂ© par un tel gĂąchis, demande sa mise Ă la retraite, dĂ©sireux dĂ©sormais de se consacrer Ă lâĂ©ducation de ses enfants. Sa demande est acceptĂ©e. Il quitte la Marine le 6 mars 1944, mais est toutefois promu capitaine de vaisseau le 15 de ce mois. Il se retire avec sa famille au Gouray, et sây trouve en compagnie de son Ă©pouse, de sa sĆur Alberte, Ă©pouse de PĂ©tigny de Saint-Romain, et de leur employĂ©e de maison dâorigine alsacienne, Gertrude Baumgarten, au moment de la LibĂ©ration. Le 26 juillet 1944, trois corps sont dĂ©couverts dans la forĂȘt de la Hardouinais, au lieu-dit La Fenderie, sur la commune de Merdrignac 22 ils sont identifiĂ©s comme Ă©tant ceux de Christian Le Mintier, son Ă©pouse et sa sĆur. Le 7 aoĂ»t suivant, le corps de Gertrude Baumgarten est retrouvĂ© dans le bois de Bosseny, sur la commune de Saint-Gilles-du-MenĂ© situĂ©e Ă une quinzaine de km de Merdrignac. Ils ont tous-quatre Ă©tĂ© enlevĂ©s le 11 juillet 1944 au chĂąteau de la Motte-Basse, puis exĂ©cutĂ©s par des Ă©lĂ©ments "non-contrĂŽlĂ©s" de la RĂ©sistance locale. Le capitaine de vaisseau Christian le Mintier de la Motte Basse, son Ă©pouse et sa sĆur reposent dĂ©sormais dans le caveau familial de la chapelle du chĂąteau du Gouray. Ce nâest que bien plus tard que, sur avis du Ministre des Anciens Combattants en date du 12 juin 1964, la mention âłMort pour la Franceâł a Ă©tĂ© attribuĂ©e aux victimes. Ă leur dĂ©cĂšs, les sept enfants du couple ont Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©s "Pupilles de la Nation" et adoptĂ©s par Godefroy, frĂšre de Christian, devenu lâaĂźnĂ© de la fratrie depuis le dĂ©cĂšs dâHenri, capitaine au "248e RĂ©giment dâInfanterie", "Mort pour la France" le 30 juin 1916 lors de lâattaque de lâouvrage de Thiaumont, prĂšs de Verdun. Le nom du capitaine de vaisseau Le Mintier, comte de la Motte-Basse, ainsi que ceux de son Ă©pouse, nĂ©e Henriette Aymer de la Chevalerie, et de sa sĆur Alberte, Ă©pouse de PĂ©tigny de Saint-Romain, sont gravĂ©s sur une plaque apposĂ©e au Monument aux Morts du Gouray ; il est Ă©galement inscrit sur une plaque du souvenir accrochĂ©e sur un monument situĂ© dans lâescalier central du collĂšge Saint-Charles de Saint-Brieuc. Par ailleurs, une rue situĂ©e dans le quartier de Kerino Ă Vannes 56, quartier oĂč la famille a des attaches ancestrales, porte Ă©galement son nom.
Jeannede La Motte du Vauclerc, veuve de René de Rieux, épouse le marquis de Rosmadec, gouverneur de Dinan. 1604. La fabrique demande la remise des rentes fondées sur des maisons abattues pendant les derniers troubles. 1605. Les bùtonniers « du joyau » de l'arquebuse remettent 7 livres tournois à la fabrique pour le devoir des cires des entrants au dit joyau. On
PlĂ©nĂ©e-Jugon sâest dĂ©veloppĂ©e au bord de la voie romaine reliant Vannes Ă Corseul Visite du bourg par la Commission Patrimoine » du Pays de Dinan. La riviĂšre Arguenon » est formĂ©e de plusieurs ruisseaux provenant de la rĂ©gion de CollinĂ©e, du Gouray, de PlĂ©nĂ©e-Jugon. Bief dâun moulin Le cours de lâArguenon , de PlĂ©nĂ©e-Jugon au port du Guildo, est jalonnĂ© de ruines de moulins. Son bief se remplit dâeau, mais la roue ne tourne plus ! On dĂ©nombrait 21 moulins Ă PlĂ©nĂ©e-Jugon. Les meuniers ont cessĂ© leur activitĂ© aprĂšs la seconde guerre mondiale. Ăglise Saint-Pierre LâĂ©glise est construite sur les vestiges dâun manoir du Seigneur des Clos 1720. Une tour ronde du XVe siĂšcle renferme un escalier intĂ©rieur Ă vis. Tour massive Tour autrefois fortifiĂ©e. La partie supĂ©rieure est reconstruite en 1739. Ăglise rĂ©cente AccolĂ©e Ă la forteresse, une nouvelle Ă©glise est bĂątie en 1843. Enfeu de la Moussaye Un gisant XVe ou XVIe siĂšcle de la famille de la Moussaye. Fonts baptismaux Une double cuve sur des colonnes plus anciennes. A lâarriĂšre, lâenfeu de la famille de la Moussaye. Prison Une famille de PlĂ©nĂ©e-Jugon avait droit de justice. Est-ce la prison ? Porte de la prison Pierre du pays. Manoir On comptait deux chĂąteaux et une dizaine de manoirs dans le bourg primitif. Maison Issaly Au XVIIIe siĂšcle une Ă©pidĂ©mie de typhoĂŻde dĂ©cime la population. Un mĂ©decin originaire du Lot, le Docteur Issaly, accepte de sâinstaller et guĂ©rit les malades. Saint-Riveul ChĂąteau avec cour fermĂ©e, entourĂ© de trois douves, probablement construit sur des ruines mĂ©diĂ©vales. Armes de deux familles Sur le fronton au centre de la façade, on voit les armes des familles de la Moussaye et Joliot Hubert Un copain de classe vient dâacheter ce chĂąteau. Il succĂšde ainsi aux familles Durand, Lefebvre, Lacourt, Bouan, Du RocherXVIIIe siĂšcle, Guinchard, de la Moussaye. Portes intĂ©rieures Hubert est Ă quelques annĂ©es de la retraite et compte bien faire rapidement le restauration. Dans quelques annĂ©es, nous pourrons y organiser des sĂ©minaires et pourquoi pas des rĂ©unions gĂ©nĂ©alogiques ! Face Nord La chapelle et le colombier ont disparu. On retrouve cependant un four Ă pain. Manoir des Touches Ce manoir de la Touche SauvagĂšre ou de la Touche Sauvaget ou des Touches est un manoir Ă cour fermĂ©e. A appartenu Ă Guillaume Sauvaget en 1480 et Ă Jehan Sauvaget en 1536 Les Touches Fronton triangulaire encadrĂ© de pilastres en granit. Puits du XVIIe siĂšcle. Four actuellement en restauration. Porte double cintre En parcourant la commune, on rencontre souvent ce style de porte avec double cintre. RotouĂ©e Village du XVIIe siĂšcle, village dâun autre temps. Quatre maisons, dont un envahie de vĂ©gĂ©tationâŠ. Quittez la voitureâŠ.prenez ce petit chemin creux, boueux⊠Faufilez-vous entre les roncesâŠ. FenĂȘtre Ă RotouĂ©e La pierre du cintre de la porte est aussi une pierre de la fenĂȘtre proche. Plus personne, et pourtant des traces de vie, un fer Ă cheval, une barrique, des outilsâŠâŠ La Rieule Les maisons paysannes prĂ©sentent le mĂȘme schĂ©ma porte cintrĂ©e basse en façade avec la petite fenĂȘtre Ă barreaux de fer. A lâĂ©tage, une porte pour le fourrage. La vie agricole Ă©tait importante. Four Ă pain Au dĂ©tour du chemin, un four Ă pain. Villeneuve Sainte-Odile Du premier chĂąteau, XIIIe siĂšcle, subsiste un escalier Ă colimaçon. Il a appartenu aux familles Prigent, Sauvaget, de Chappedeleine. Le nom de sainte Odile a Ă©tĂ© attribuĂ© en 1956, quand le bĂątiment devient une maison pour des non-voyants. Menhir Nos premiers ancĂȘtres de PlĂ©nĂ©e-Jugon sont venus vers 3500-1500 av .J-C. Le site de Saint-Mirel comptait plus de trente pierres dressĂ©es Manoir de Saint-Mirel La famille Volance Ă©difie ce manoir au XVIe siĂšcle. Manoir Ă cour fermĂ©e, avec donjon ruinĂ©. La chapelle de 1668 a disparu, La famille Urvoy, hĂ©ritiĂšre des Plesse en reconstruit une autre en 1899. Colombier Ruines dâun colombier en terre Ă toit conique Armes de la Moussaye dâor frettĂ© dâazur Ăcu Ăcu aux armes dâAmaury Gouyon, marquis de la Moussaye et de son Ă©pouse Catherine de Champagne, seigneurs de la Moussaye ChĂąteau de la Moussaye Le chĂąteau de la Moussaye a Ă©tĂ© construit sur trois grandes Ă©poques, au Moyen Age, au XVIe siĂšcle et au XVIIe siĂšcle. Douves Du chĂąteau mĂ©diĂ©val, demeure la base des quatre tours dâangle. De profondes douves en font le tour. DĂšs le XIIIe, il appartient Ă la famille de la Moussaye, rameau de la famille de PenthiĂšvre. EntrĂ©e Nord Par un passage au nord, nous accĂ©dons dans la propriĂ©tĂ©. Portique Dans la cour dâhonneur, un portique , avec fronton triangulaire. Cour fermĂ©e En 1270, Olivier de la Moussaye participe Ă la derniĂšre croisade de Saint-Louis. En 1372, câest Alain de la Moussaye qui suit Du GuesclinâŠ. En 1418, Rolland de la Moussaye enlĂšve la ville de Tours aux anglais⊠1685 Le chĂąteau devient un pĂŽle de propagation du protestantisme. La rĂ©vocation de lâĂ©dit de Nantes en 1685 provoque lâĂ©migration des la Moussaye et lâarrĂȘt des travaux. Le chĂąteau ne sera jamais terminĂ©. ChĂąteau du XIXe La seigneurie passe en 1782 Ă la famille de la Motte de Broons de Vauvert. Au XIXe siĂšcle, le logis est fortement remaniĂ©. Boquen Les moines cisterciens, sâinstallent dans un vallon humide, dĂ©frichent et Ă©rigent une abbaye en 1137 Ă lâinitiative de Olivier de Dinan. Gilles de Bretagne, frĂšre du duc François II, assassinĂ© Ă la Hardouinaye, est inhumĂ© dans lâabbaye le 26 avril 1450. Dom Alexis Presse entreprend la restauration en 1965. Restent encore dâautres manoirs, des maisons aux portes cintrĂ©es,des croix aux carrefours, des fours et des puits, des moulins sur lâArguenon et le Quilloury⊠hamonetmarieclaude
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L'Arguenon est un fleuve cĂŽtier français du dĂ©partement des CĂŽtes-d'Armor dans la rĂ©gion Bretagne, qui se jette dans la Manche Ă cĂŽtĂ© de Saint-Jacut-de-la-Mer. Il naĂźt sur la commune du Gouray en CĂŽtes-d'Armor sur la commune de CrĂ©hen, dans la Baie de l'Arguenon. La longueur de son cours d'eau est de 53,4 km. Lien WikipĂ©dia Office de tourisme +125m -122m 4h30 Moyenne DĂ©part Ă CrĂ©hen - 22 - CĂŽtes-d'Armor DĂ©couvrez un aber magique et randonnez dans la vallĂ©e de l'embouchure Ă la limite maritime. Son nom ar» gwen» on» ou la blanche riviĂšre vient du fait quâĂ marĂ©e montante, son lit sâemplit dâune mystĂ©rieuse Ă©cume naturelle due aux brassages des eaux douces et salĂ©es Ă son embouchure la nature dans toute sa diversitĂ©. Des offres exclusives rĂ©servĂ©esaux membres Club Visorando JusquâĂ 20%* de rĂ©duction sur votre Ă©quipement de randonnĂ©e chez nosenseignes partenaires, spĂ©cialistesdes sports outdoor Testez GRATUITEMENT Visorandonneur +165m -163m 5h40 Moyenne DĂ©part Ă Jugon-les-Lacs - 22 - CĂŽtes-d'Armor Le circuit emprunte les bords ombragĂ©s du lac, de petites routes empierrĂ©es ainsi que quelques petites portions de routes tranquilles. Il vous emmĂšnera Ă travers des villages aux maisons anciennes, souvent bien restaurĂ©es. Pour terminer votre randonnĂ©e, vous pourrez parcourir les rues et ruelles du bourg en longeant le cours d'eau le long duquel des lavoirs ont Ă©tĂ© restaurĂ©s. Visorandonneur +383m -387m 4h50 Moyenne DĂ©part Ă PlĂ©ven - 22 - CĂŽtes-d'Armor Vous emprunterez un circuit trĂšs variĂ© avec, une retenue d'eau, une motte castrale, le chĂąteau mĂ©diĂ©val de la Hunaudaye. La majeur partie de cette randonnĂ©e se dĂ©roule en sous-bois ou au milieu des champs. Visorandonneur +355m -359m 5h30 Moyenne DĂ©part Ă Saint-Lormel - 22 - CĂŽtes-d'Armor Entre l'Arguenon et le GuĂ©briand, vous dĂ©couvrirez les rives d'un estuaire, un moulin Ă vent, de petits villages ayant conserver tout leur charme, une chapelle, une ancienne Ă©glise, son calvaire et son if. Des chĂąteaux dissimulĂ©s dans des Ă©crins de verdure surgiront au dĂ©tour d'un bosquet. Visorandonneur +305m -303m 2h30 Moyenne DĂ©part Ă Saint-Cast-le-Guildo - 22 - CĂŽtes-d'Armor Petit circuit de 36km. Piste cyclable, bord de mer et routes touristiques. Tous niveaux, petits groupes ou famille. Besoin de renouveler votreĂ©quipement de randonnĂ©e ? En tant quâabonnĂ© Club, profitez de 20%* derĂ©duction permanente sur la boutique en ligneSpeck Sports. EtĂ© comme hiver, trouvez tout le matĂ©rielnĂ©cessaire Ă vos sorties de pleine nature. En tant quâabonnĂ© Club, profitez de 20%* derĂ©duction permanente sur la boutique en ligne Speck Sports. EtĂ© comme hiver, trouvez tout le matĂ©rielnĂ©cessaire Ă vos sorties de pleine nature. En tant quâabonnĂ© Club, profitez de 20%*de rĂ©duction permanente sur laboutique en ligne Speck Sports. EtĂ© comme hiver,trouvez tout le matĂ©riel nĂ©cessaire Ă vos sortiesde pleine nature. J'en profite Visorandonneur +341m -337m 4h Moyenne DĂ©part Ă Saint-Cast-le-Guildo - 22 - CĂŽtes-d'Armor En vĂ©lo, en couple ou petit groupe entre mer et campagne, 60 kilomĂštres tranquilles.
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Jeanne Coroller, ou C. Danio pour Coroller Danio, est nĂ©e le 25 mai 1892 Ă Mordelles est assassinĂ©e le 13 juillet 1944, dans la forĂȘt de La Hardouinais Ă Merdrignac. Elle est une militante catholique rĂ©gionaliste et autonomiste bretonne et une femme de lettres. Son principal nom d'auteur Ă©tait C. Danio[1], elle signait C. Danio voir liste de ses principaux ouvrages, Jeanne de Coatgourc'han, Gilles Gautrel et Gilesse Penguilly. Origine[modifier modifier le code] Son pĂšre est un Ă©crivain de langue bretonne, EugĂšne Coroller 1857-1923 plus connu sous le pseudonyme de Gweltaz. Ce grand ami de ThĂ©odore Hersart de la VillemarquĂ© est un descendant du colonel Coroller, membre de lâĂ©tat-major de Georges Cadoudal, Il est aussi le fondateur de "Feiz ha Breiz" et le prĂ©sident du "Breuriez ar Brezonnek". Bretonne Ă©galement, sa mĂšre est Pauline de Farcy de Beaumont 1858-1932. NĂ©e Ă Mordelles en 1892, Jeanne Coroller Ă©pouse le 19 fĂ©vrier 1924 Ă TrĂ©daniel, RenĂ© Chassin du Guerny veuf en premiĂšres noces de CĂ©cile Loir-Mongazon et lui donnera sept enfants dont Rozenn 1958, mariĂ©e en 1939 avec Yves Chevillotte, François, Armelle, mariĂ©e en 1960 avec Yves Chevillotte, Marie-HĂ©lĂšne, Yvonne-Jeanne Vonig et Yannick mariĂ© en 1958 avec GeneviĂšve de MĂ©ric de Bellefon. Ćuvre romanesque et historique de langue bretonne[modifier modifier le code] Elle est un auteur de jeunesse de grand talent. Elle est aussi une catholique fervente. DĂšs 1922, elle publie une Histoire de notre Bretagne illustrĂ©e dans sa premiĂšre Ă©dition par Jeanne Malivel 1895-1926 qui au vu de l'autonomisme revendiquĂ© par l'ouvrage alors qu'elle mĂȘme s'Ă©tait toujours revendiquĂ©e rĂ©gionaliste, interdira fermement toute utilisation de ses bois gravĂ©s pour la réédition. En 1929, elle publie sous forme scĂ©nique Le MystĂšre de Bretagne, qui sera reprĂ©sentĂ©, dans la version bretonne de l'abbĂ© Perrot, au Bleun-Brug de Douarnenez devant prĂšs de 10 000 personnes. En 1940, elle participe Ă la revue pour enfants ĂlolĂ© d'Herry Caouissin, oĂč elle publie Les loups de Coatmenez 1941, suivi peu aprĂšs de sa suite La croisade des Loups 1943 tous les deux illustrĂ©s par Ătienne Le Rallic. On lui doit aussi une Histoire de ma Bretagne et de nombreux autres textes historiques. Elle publie son Ćuvre sous divers pseudonymes C. Danio, Jeanne de Coatgourc'han, Gilles Gautrel et Gilesse Penguilly. Son collaborationnisme breton[modifier modifier le code] En aoĂ»t 1943, son chĂąteau accueille le Kadervenn de Neven Henaff. Yann Fournis, dans sa thĂšse sur le Bezen Perrot, affirme que le cantonnement des BagadoĂč stourm fut organisĂ© chez elle en 1943 Ă Caulnes. Ronan Caouissin mentionne sa prĂ©sence dans une rĂ©union politique, le 20 mai 1944[2] Ă la rĂ©union de la rue le Bastard, Mabinog[3], adjoint de LainĂ©, avait groupĂ© une trentaine d'opiniĂątres. Le nĂ©o-paĂŻen Pol Le Reste y cĂŽtoyait les trĂšs catholiques Marc Le Berre, Olier Chevillotte, Jeanne du Guerny ainsi que le protestant Marcel Guieysse. » Son assassinat le 13 juillet 1944[modifier modifier le code] Courant 1944, Christian Le Mintier de La Motte-Basse, capitaine de vaisseau, est mis en congĂ© d'armistice. Il vient s'installer au chĂąteau de la Motte-Basse au Gouray, propriĂ©tĂ© de son frĂšre Godefroy Le Mintier de La Motte-Basse. Pour accĂ©lĂ©rer le retour de ses 4 fils vivant alors chez une tante dans la Creuse, il accepte l'aide de sa voisine de Penguily, Jeanne Coroller, proche sympathisante du PNB, qui l'accompagne Ă la Kommandantur de Lamballe pour obtenir des laissez-passer. Selon les sources, il n'aurait pas Ă©tĂ© pour la collaboration, mais d'autres considĂšrent qu'il avait des liens Ă©troits avec le PNB. Ce qui est sĂ»r, c'est qu'il exprime rĂ©guliĂšrement son amertume vis-Ă -vis des Anglais pour avoir vĂ©cu l'attaque de Mers el-KĂ©bir. Il commandait en effet le contre-torpilleur Lynx et a protĂ©gĂ©, avec sang-froid et dĂ©termination, la sortie du cuirassĂ© Strasbourg[4]. Les troupes allemandes font face Ă l'organisation de maquis dans le secteur du Gouray. MenacĂ©s d'encerclement, les maquisards de Lamballe du Bataillon Gilles commandĂ© par le commandant Gilles RenĂ© Billaud ont Ă©vacuĂ© leur maquis des Petites Rosaies Ă La Malhoure le 21 juin 1944 pour le Nid Rouge au Gouray. MenacĂ©s de nouveau par un ratissage allemand, ils se replient Ă La Boulaye, dans la forĂȘt du Boquen, au Gouray. Le 29 juin 1944, les Allemands fouillent Le Gouray Ă la recherche des maquisards. PourchassĂ©s en territoire mal connu, manquant d'armes, les maquisards ont le moral en berne et risquent l'anĂ©antissement. Ils repartent le jour-mĂȘme Ă 18 heures vers Le MenĂ© en passant de nuit par Saint-Jacut-du-MenĂ©. Ils trouvent refuge dans une grange isolĂ©e Ă 600 mĂštres de la route Ă 500 mĂštres de la ferme du Plat. Le 30 juin 1944, le commandant Gilles annonce la dispersion temporaire du maquis[5]. Fin juin 1944, le groupe de maquisards et de SAS du lieutenant Fauquet s'installe Ă son tour au Nid Rouge au Gouray. Ils sont Ă©galement attaquĂ©s par les Allemands et doivent dĂ©crocher. Certains partent vers la ferme des Salles Ă HĂ©non oĂč ils sont attaquĂ©s, capturĂ©s puis fusillĂ©s groupe du lieutenant Fauquet. Un autre groupe crĂ©e le maquis de Seilla Ă Saint-Gilles-du-MenĂ© groupe du sergent Morand[6]. Un nouveau maquis s'installe dĂ©but juillet dans la forĂȘt de Boquen, au Nid Rouge Gouray, aidĂ© par les parachutistes SAS hĂ©bergĂ©s de temps en temps depuis juin 1944 chez Julia Gouin, Ă©pouse Baratoux. DĂ©noncĂ©, le maquis de Boquen doit Ă©vacuer le 9 juillet 1944, tout d'abord prĂšs du chĂąteau de La RohĂ©e au Gouray. Les 8 et 9 juillet, cinq personnes sont arrĂȘtĂ©es au Gouray par les Allemands, notamment Julia Gouin, Ă©pouse Baratoux, torturĂ©e ensuite Ă l'Ă©cole primaire d'Uzel. La plupart des maquisards partent ensuite au maquis de la forĂȘt de La Hardouinais Ă Merdrignac. Quelques autres crĂ©ent le 14 juillet 1944 le maquis de Bourgneuf Ă SĂ©vignac. Une ou plusieurs personnes du Gouray dĂ©nonce la famille Le Mintier de La Motte-Basse comme responsable de ces dĂ©nonciations rĂ©pĂ©tĂ©es au Gouray. Ces personnes interprĂštent diverses informations pas toujours trĂšs fiables sur fond de rivalitĂ©s familiales remontant Ă la RĂ©volution française⊠Une trentaine de maquisards arrivent au chĂąteau, vers 22 h, le 11 juillet 1944. Trois d'entre eux trouvent les habitants rassemblĂ©s dans la cuisine et emmĂšnent dehors, sous la menace de leurs armes, Christian Le Mintier de La Motte-Basse, son Ă©pouse Henriette Aymer de La Chevalerie, leur bonne alsacienne Gertrude Baumgarten, et Alberte Le Mintier de La Motte-Basse, Ă©pouse de PĂ©tigny de Saint-Romainc[7],[4]. Ils sont emmenĂ©s et enfermĂ©s au presbytĂšre du Gouray. Le lendemain 12 juillet vers 10 h, deux hommes armĂ©s viennent au domicile de Jeanne Coroller, au chĂąteau de La Saudraie, Ă Penguily, pour lui rĂ©quisitionner son automobile, ce qu'elle accepte. Ils lui apprennent sans doute que Christian Le Mintier de La Motte-Basse et sa famille ont Ă©tĂ© capturĂ©s et que l'automobile doit servir Ă les transporter. Elle se rend Ă pied, dans l'aprĂšs-midi, au Gouray avec son fils, François Chassin du Guerny [8] probablement dans l'espoir de faire libĂ©rer les prisonniers[9]. Mais, considĂ©rĂ©e comme Ă©tant proche sympathisante du PNB, elle est aussi emprisonnĂ©e avec son fils. Tous les captifs sont emmenĂ©s dans la forĂȘt de La Hardouinais, Ă Merdrignac, sauf la bonne, emmenĂ©e Ă Seilla Ă Saint-Gilles-du-MenĂ©[7], par Michel Carrier et deux parachutistes pour ĂȘtre jugĂ©s » sauf François Chassin du Guerny, Ă©pargnĂ©, par un tribunal militaire du maquis de Boquen », dont les deux parachutistes. Il s'agit d'AndrĂ© Coquette et Francis Serville ; Michel Carrier est membre du maquis FTPF de Seilla, Ă Saint-Gilles-du-MenĂ©[10]. AprĂšs un interrogatoire de plusieurs heures, ils sont condamnĂ©s Ă mort »[11]. Le commandant Christian Le Mintier de La Motte-Basse, son Ă©pouse Henriette Aymer de La Chevalerie, sa belle-sĆur Alberte Le Mintier de La Motte-Basse, Ă©pouse de PĂ©tigny de Saint-Romain et Jeanne Coroller sont tuĂ©s par balle dans la tĂȘte, d'aprĂšs le mĂ©decin qui examine les corps aprĂšs leur dĂ©couverte[4],[12],[13]. Les corps sont enterrĂ©s dans une fosse commune faite dans un taillis, Ă La Fenderie, dans la forĂȘt de La Hardouinais, et retrouvĂ©s le 26 juillet 1944 Ă 14 heures. L'acte de dĂ©couverte des corps est dressĂ© le 30 juillet 1944 Ă Merdrignac[14]. Les corps sont dĂ©posĂ©s dans un premier temps Ă la mairie de Merdrignac[4] et identifiĂ©s par AndrĂ© Mirchier avant d'ĂȘtre amenĂ©s au caveau familial du chĂąteau de La Motte-Basse, au Gouray, pour inhumation. Les membres de la famille Le Mintier de La Motte-Basse sont reconnus Morts pour la France »[7] et inscrits au Monument aux Morts du Gouray. Il existe une rue du Commandant Le Mintier Ă Vannes. Jeanne Coroller a Ă©tĂ© Ă©galement assassinĂ©e le 13 juillet 1944, son corps a Ă©tĂ© retrouvĂ© que le 26 juillet [15], treize jours plus tard, et identifiĂ© par son frĂšre Yves Coroller[4]. Elle est inhumĂ©e dans un premier temps au cimetiĂšre communal de Merdrignac le 28 juillet et quelques mois plus tard au cimetiĂšre de Penguily, puis transfĂ©rĂ©e ailleurs. Gertrude Baumgarten est emmenĂ©e directement au maquis de Seilla Ă Saint-Gilles-du-MenĂ©. Bien que la sachant innocente, ordre est donnĂ© de l'assassiner. AprĂšs avoir Ă©tĂ© violĂ©e par toute la bande dans le bois de Bosseny Ă Saint-Gilles-du-MenĂ©, elle est tuĂ©e, le 24 juillet 1944, d'une balle de pistolet dans la tĂȘte. EnroulĂ© dans un drap, son corps est retrouvĂ© dans le bois, le 7 aoĂ»t 1944, et enterrĂ© dans une fosse sous un taillis. Le corps est ensuite inhumĂ© dans l'ancien cimetiĂšre de la commune[4] situĂ© autour de l'Ă©glise. Dans les annĂ©es 1970, le cimetiĂšre est transfĂ©rĂ© Ă son emplacement actuel et la tombe de Gertrude Baumgarten est supprimĂ©e. L'acte de dĂ©cĂšs est dressĂ© le 13 janvier 1945 Ă Saint-Gilles-du-MenĂ©. La recherche des responsables des assassinats[modifier modifier le code] Plainte de la famille Le Mintier[modifier modifier le code] AprĂšs la LibĂ©ration, la famille Le Mintier de La Motte-Basse multiplie les requĂȘtes pour obtenir la vĂ©ritĂ© sur l'affaire. Recueillant des informations et des rumeurs, Godefroy Le Mintier de La Motte-Basse, frĂšre du commandant Christian Le Mintier de La Motte-Basse, affirme que ce sont les maquisards de Seilla, Ă Saint-Gilles-du-MenĂ©, commandĂ©s par un dĂ©nommĂ© Mimile, qui ont enlevĂ© ces personnes. Il affirme Ă©galement que, le maquis en forĂȘt de La Hardouinais Ă©tant supposĂ© sous surveillance allemande, les meurtres auraient Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s par RenĂ© Baubry et Rogard, de la bande Ă Mimile, Ă coups de barre de fer. Reconstitution des faits[modifier modifier le code] Deux maquis existent en juillet 1944 Ă Saint-Gilles-du-MenĂ©. Le premier s'est formĂ© en juin 1944 Ă La Douve, Ă l'est de la commune, oĂč se trouve la ferme de la famille Sagory. Le pĂšre Jean Sagory est dĂ©cĂ©dĂ© lors de la campagne de 1939-1940[16]. Ce maquis regroupe quelques maquisards qui ont fui la ferme de CrĂ©neleuc Ă Laurenan autour de Roger Peltier, alias Bouboule et le groupe Bleiz-Mor commandĂ© par EugĂšne Le Rhun alias Mimile, basĂ© Ă Plouguenast. PistĂ© par la police, l'armĂ©e allemande et la Gestapo, le groupe Bleiz-Mor doit fuir et rejoint le maquis de La Douve Ă Saint-Gilles-du-MenĂ©. Ce maquis regroupe une trentaine d'hommes et de femmes[17],[18]. Ă l'ouest de la commune de Saint-Gilles-du-MenĂ©, une maison non habitĂ©e du Seilla, aux Rochers, sert de lieu de rencontre entre messagers des maquis. Fin juin 1944, le maquis du Nid Rouge dans la forĂȘt du Boquen au Gouray est attaquĂ© par les Allemands. Aux cĂŽtĂ©s des maquisards se trouvent des parachutistes larguĂ©s en juin 1944 pour aider les rĂ©sistants. Certains ont participĂ© Ă la crĂ©ation de la base Samwest de Duault attaquĂ©e par les Allemands et dispersĂ©e. AprĂšs l'attaque au Nid Rouge fin juin 1944, les maquisards se dispersent en deux groupes l'un avec les Fauquet, Fadda et Bidault part direction la ferme des Salles Ă HĂ©non, l'autre avec les Franz Nedelko alias Francis Morand, AndrĂ© Coquette et Francis Serville, direction Le Fresne Ă Plessala puis finalement le Seilla Ă Saint-Gilles-du-MenĂ©[6]. Une rencontre a lieu entre EugĂšne Le Rhun, dit Mimile, du maquis de La Douve et le sergent-chef Franz Nedelko, alias Francis Morand. EugĂšne Le Rhun, alias Mimile, prĂ©tend que par la suite, les deux maquis n'ont plus de contact[19]. Divers tĂ©moignages ne confirment pas cette dĂ©claration. Le maquis de Seilla se compose de trois parachutistes le sergent Franz Nedelko alias Francis Morand, le caporal-chef AndrĂ© Coquette et le soldat Francis Serville, et des maquisards Roger Jerichenson, alias Lucien LagrĂ©e, Louis Lecomte, Jean-Louis Delourmel sous-lieutenant, Jean-Marie Connan, Ătienne Carrier, Michel Carrier, Jacques Chesneau et Lucien Lecomte. Le maquis de Seilla et celui de La Douve se croisent puisqu'ils se trouvent sur le mĂȘme secteur. Ils sont liĂ©s aux autres maquis du secteur notamment celui de La Hardouinais en attente d'un parachutage. Des dĂ©nonciations ont lieu sur le secteur du Gouray 22 en juin et juillet 1944 qui entraĂźnent plusieurs arrestations. Les rĂ©sistants du secteur cherchent le ou les responsables. Leurs soupçons se portent sur la famille Le Mintier de La Motte-Basse. Cela entraĂźne les arrestations des 11 et 12 juillet rĂ©alisĂ©es par Mimile, sa bande et des rĂ©sistants du Gouray en accord avec les Les prisonniers ont Ă©tĂ© emmenĂ©s dans la forĂȘt de La Hardouinais, Ă Merdrignac, par Michel Carrier et deux parachutistes AndrĂ© Coquette et Francis Serville membre du maquis de Seilla Ă Saint-Gilles-du-MenĂ©, pour ĂȘtre jugĂ©s par un tribunal improvisĂ© du maquis de Boquen, avec des hommes en uniforme, dont les deux parachutistes. AprĂšs un interrogatoire de plusieurs heures, ils sont dĂ©clarĂ©s coupables[11] et assassinĂ©s. La bonne alsacienne, Gertrude Baumgarten, est emmenĂ©e au Seilla. Elle refuse de devenir la maĂźtresse de Franz Nedelko, alias Francis Morand, qui la donne Ă Mimile. Ce dernier l'assassine le 24 juillet 1944 aprĂšs qu'elle a Ă©tĂ© violĂ©e par toute la bande. Les reprĂ©sailles allemandes[modifier modifier le code] Dans la nuit du 27 au 28 juillet 1944, Franz Nedelko, alias Francis Morand, envoie Ătienne Carrier et Roger Jerichenson, alias Lucien LagrĂ©e, en mission. Quant Ă lui, il prend une permission avec Lucien Lecomte et quitte le maquis. Les deux maquisards, partis en mission avec la traction du maquis, tombent en panne et sont arrĂȘtĂ©s par une colonne allemande, vers 2 heures, Ă La LouviĂšre Ă Plumaudan. TorturĂ© Ă la Feldkkommandantur de Dinan, Ătienne Carrier reste silencieux. Il est trĂšs probablement fusillĂ© peu aprĂšs mais son corps n'a jamais Ă©tĂ© retrouvĂ©. Roger Jerichenson craque sous la torture et livre ses camarades. Le maquis est attaquĂ© Ă 6 heures du matin par la Gestapo et les de Dinan. Tous les maquisards prĂ©sents sont tuĂ©s ainsi que l'agent de liaison en mission, Odette Tort, du maquis de Plouasne, qui passe la nuit Ă Seilla. Les condamnations[modifier modifier le code] Absent, Franz Nedelko, alias Francis Morand, survit, mais il ne pourra jamais ĂȘtre interrogĂ©, car il est abattu le 22 aoĂ»t Ă Lesneven par un soldat amĂ©ricain ivre. Lucien Lecomte poursuit la lutte en combattant avec les de PlĂ©met mais n'a apparemment rien dit. Quant Ă Roger Jerichenson, alias Lucien LagrĂ©e, qui Ă©tait prisonnier des Allemands, il est libĂ©rĂ© par les AmĂ©ricains vers le 6 aoĂ»t 1944 LibĂ©ration de Dinan. Mais, il est arrĂȘtĂ© Ă nouveau aprĂšs la LibĂ©ration, puis condamnĂ© Ă cinq ans de travaux forcĂ©s par un tribunal militaire de Rennes[20]. L'assassinat des civils arrĂȘtĂ©s le 12 juillet 1944 implique en fait divers groupes de rĂ©sistants le maquis de Seilla, le maquis de La Douve et le maquis de La Hardouinais. UnitĂ© combattante, le maquis de La Douve perd trois hommes lors des combats pour la libĂ©ration de Merdrignac Jean Pierre GĂ©nevisse, Pierre GuĂ©guen et Albert Leguern. Cela n'empĂȘche que Mimile et sa bande, ont marquĂ© les mĂ©moires dans Le MenĂ© par leur brutalitĂ© meurtres, intimidations, rĂ©quisitions.... Les membres du groupe ont pour certains rejoint les formations militaires issues des et intĂ©grĂ©es Ă l'armĂ©e. C'Ă©tait le cas d'EugĂšne Le Rhun, alas Mimile, qui prenait le grade de capitaine, et qui est finalement arrĂȘtĂ©, interrogĂ© et incarcĂ©rĂ© Ă Saint-Brieuc, mais il trouve la possibilitĂ© de s'Ă©vader avant son jugement[21]. InterrogĂ© de nouveau en 1952 par la Gendarmerie[22]. et dans les annĂ©es 1980, concernant en particulier l'assassinat de Gertrude Baumgarten[23], Mimile nie toute responsabilitĂ© de sa part ainsi que de celle des membres du maquis de La Douve dans les enlĂšvements des 11 et 12 juillet 1944 et les meurtres qui ont suivi. Plusieurs autres assassinats sont imputables au maquis de La Douve. Deux sont reconnus par EugĂšne Le Rhun, alias Mimile[24]. Tout d'abord celui d'Annie Gelly nĂ©e en 1920. Venue se reposer pour des raisons mĂ©dicales Ă Saint-GouĂ©no, la jeune femme est dĂ©noncĂ©e par une habitante comme Ă©tant une espionne. En effet, elle prend en juillet 1944 des photos des trois parachutistes du maquis de Seilla lorsqu'ils viennent au bourg en uniforme pour les obsĂšques d'un habitant. Elle est arrĂȘtĂ©e par des maquisards de La Douve le 27 juillet 1944 Ă Saint-GouĂ©no. InterrogĂ©e, elle avoue sa culpabilitĂ© et des liens avec le lieutenant MĂŒller de la Feldgendarmerie de Saint-Brieuc. Elle est tuĂ©e le 28 juillet 1944, aprĂšs une tentative de fuite, jour de l'attaque du maquis de Seilla dont on l'estime responsable. C'est un maquisard, boucher de son mĂ©tier, qui la tue de 2 coups de poignard au ventre et au sein gauche, sans doute pour Ă©viter d'attirer d'Ă©ventuels soldats allemands encore prĂ©sents dans le secteur. Elle est sommairement enterrĂ©e sur place, Ă l'angle d'un champ aux Ăpinettes Ă Saint-Unay Ă Laurenan. Le corps est dĂ©couvert le 21 aoĂ»t 1944, exhumĂ© le 24 aoĂ»t 1944, pour ĂȘtre inhumĂ© au cimetiĂšre communal oĂč plus aucune tombe ne porte son nom[25],[24]. Le second assassinat concerne Jean Thomas, nĂ© en 1925, serrurier domiciliĂ© 210 rue de Nantes Ă Rennes. AprĂšs la LibĂ©ration, il se promĂšne au bourg de Plessala d'un cafĂ© Ă un autre. Il manie deux revolvers qu'il dĂ©pose sur les tables en disant qu'il est Ă la recherche d'un groupe de car ses camarades ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s. Trois maquisards de La Douve, venus se ravitailler en voiture chez le boulanger de Plessala, sont prĂ©venus le capitaine EugĂšne Le Rhun alias Mimile, Roger Peltier alias Bouboule et Alexis Hamon alias Francis. Ils arrĂȘtent le personnage qui les suit sans protestations. Il est dĂ©sarmĂ© et conduit en voiture au maquis. Il est rapidement reconnu par RenĂ© Baudry. Ce dernier l'a en effet vu en tenue de milicien lorsqu'il Ă©tait incarcĂ©rĂ© Ă Rennes. FouillĂ©, il est trouvĂ© en possession d'une fiche de paie de la Milice. Il reconnaĂźt les faits et est condamnĂ© Ă mort » par les responsables du maquis. Il est brutalisĂ© Ćil gauche tumĂ©fiĂ©. ConformĂ©ment Ă sa demande, il passe sa derniĂšre nuit en priĂšre auprĂšs de l'abbĂ© Poilbout, alors curĂ© de Saint-Gilles-du-MenĂ©. AccompagnĂ© du prĂȘtre, il est conduit, le 9 aoĂ»t 1944, au Pont du Gros ChĂȘne, Ă Saint-Gilles-du-MenĂ©, et abattu de 2 balles dans la tĂȘte vers 9 heures. Son corps est dĂ©couvert le jour mĂȘme, dans l'aprĂšs-midi, dans une fosse, dans une prairie du Pont du Gros ChĂȘne, Ă Saint-Gilles-du-MenĂ©, Ă 60 mĂštres de la RN 792. Son identitĂ© n'est pas connue dans un premier temps. Son acte de dĂ©cĂšs est dressĂ© le 7 mai 1945 Ă Saint-Gilles-du-MenĂ©, sur la dĂ©claration de son pĂšre. Cet assassinat est jugĂ© par le Tribunal Permanent des Forces ArmĂ©es Ă Paris et se termine par un non-lieu pour le capitaine EugĂšne Le Rhun[26],[23]. D'autres assassinats sont Ă porter Ă l'actif de Mimile. Aucune plaque, tombe ou monument ne rappelle plus la mĂ©moire de ces victimes de la barbarie de certains maquis. Ćuvres[modifier modifier le code] C. Danio, Yann-Vari Perrot, Le MystĂšre de Bretagne Pe war roudou hon Tadou - Pez burzudus e tisklaerier ennan eun diverra eus istor hor breiz, R. Durand, 1921, et Staed-Kastel, Brest, 1929. C. Danio, La route au but lointain, Saint-Brieuc, Aubert, 1927. Histoire de notre Bretagne, L'Enseigne de l'hermine - Dinard, 1922, l'Enseigne de l'hermine - Dinard, Impr. de Bretagne Ă Rennes, 1932 avec ill. de RenĂ©-Yves Creston et Jeanne Malivel, Enseigne de l'Hermine - Dinard 1938, Ă©d. Elor, Saint-Vincent-sur-Oust. Cet ouvrage est rééditĂ© en 1997, Ăditions Ălor, avec comme nom d'auteur de réédition Jeanne Coroller-Danio C. Danio Ă©tait son nom de plume original et Jeanne Malivel, une introduction de Herry Caouissin et une prĂ©face de Fransez VallĂ©e. Le trĂ©sor des douze, Quimper, Nouvelles Ăditions Bretonnes, collection 'PĂąques", 1935 sous le pseudonyme de Gilles Gautrel roman policier. C'est un roman de politique-fiction qui met en scĂšne des nationalistes bretons luttant pour l'indĂ©pendance de la Bretagne but atteint Ă la fin du livre. C. Danio, Histoire de Bretagne pour tous. Ăditions du Parti national breton - Rennes, Imprimerie Centrale de Rennes. 1942 Xavier Haas Les loups de Coatmenez et La croisade des Loups. Ils furent publiĂ©s pour la premiĂšre fois respectivement en 1941 et 1943, en diffĂ©rents Ă©pisodes, dans l'hebdomadaire 'OlĂŽlĂ©'. Une réédition de cet ouvrage a Ă©tĂ© effectuĂ©e en 1995 par les Ă©ditions BSI-Elor. Il sâagit dâune version expurgĂ©e de celles de 1942 et 1963 date peu plausible? 1943 ?, comprenant de multiples allusions antisĂ©mites. Dans cette aventure, les voleurs sont deux juifs, Isaac et Jacob dont lâaccent est Ă©tranger ⊠et le nez nâest pas chrĂ©tien » OlolĂȘ, 19 janvier 1941, p. 2 et Ă©dition 1963, p. 10. LâĂ©dition de 1963 a systĂ©matiquement fait disparaĂźtre le mot youpin remplacĂ© par voleur. Histoire de ma Bretagne illustrĂ©e par Ătienne Le Rallic Notes et rĂ©fĂ©rences[modifier modifier le code] â JoĂ«l Cornette, Le Marquis et le rĂ©gent Une conspiration bretonne Ă l'aube des LumiĂšres, Tallandier, 2015, 480 p. ISBN 979-10-210-0907-3, lire en ligne â Le rĂȘve fou des soldats de Breiz Atao, p. 102. â Mabinog, de son vrai nom Jean-Marie Chanteau â RenĂ© et Marguerite-Marie Billaud, Occupation et RĂ©sistance en Bretagne, Imprimerie de la Manutention, Mayenne, 1985, pages 165-203. â a et b Brochure La RĂ©sistance Ă Saint-Gilles-du-MenĂ© », 1984, Rennes, pages 13-14. â a b et c Dossiers nominatifs du Bureau des Archives des Victimes des Conflits Contemporains. â Certaines sources ont indiquĂ© Ă tort l'implication dans ce tragique Ă©vĂšnement d'une Charlotte Coroller, sĆur de Jeanne Coroller. Jeanne Coroller n'a pas de soeur se prĂ©nommant Charlotte voir fratrie de Jeanne Coroller dans les 'Filiations Bretonnes' d'H. Frotier de la MesseliĂšre. Charlotte est son cinquiĂšme prĂ©nom Ă l'Ă©tat civil, source de confusion ?. C'est aussi le quatriĂšme prĂ©nom Ă l'Ă©tat civil de sa soeur Paule dĂ©cĂ©dĂ©e Ă Brest en 1983 et qui n'est pas concernĂ©e. â ADCA 2W79 Penguily. â Tous trois ont Ă©tĂ© tuĂ©s par les Allemands avec quatre autres personnes lors de l'attaque du maquis de Seilla le 28 juillet 1944. Voir Les monuments rappelant ce combat. â a et b Lire l'article L'Ă©limination de collaborateurs. â D'autres versions erronĂ©es rapportĂ©es dans les dossiers nominatifs du Bureau des Archives des Victimes des Conflits Contemporains affirment que le maquis Ă©tant supposĂ© sous surveillance Allemande, les exĂ©cutions auraient rĂ©alisĂ©es par RenĂ© Baubry et Rogard du maquis de La Douve Ă coups de barre de fer. â Brochure La RĂ©sistance Ă Saint-Gilles-du-MenĂ© », 1984, Rennes, page 11, orthographe corrigĂ© Ă l'aide de la liste des membres du maquis de La Douve. â Voir Ă©tat-civil de Merdrignac. Acte du 30 juillet 1944,16 heures, signĂ© Joseph Gaborel maire de Merdrignac et dressĂ© Ă la suite du PV de gendarmerie de Merdrignac n°186 du 26 juillet 1944 â Voir ci dessus acte de dĂ©couverte des corps du 30 juillet 1944 â Jean SAGORY sur et sa fiche SGA-MĂ©moire des Hommes. â Brochure La RĂ©sistance Ă Saint-Gilles-du-MenĂ© », 1984, Rennes, pages 7 Ă 9. â Charles ASSET, La toile d'araignĂ©e de la RĂ©sistance en Bretagne, de Merdrignac et son canton, pages 19-21. â Brochure La RĂ©sistance Ă Saint-Gilles-du-MenĂ© », 1984, Rennes, page 14, tĂ©moignage d'EugĂšne Le Rhun. â Brochure La RĂ©sistance Ă Saint-Gilles-du-MenĂ© », 1984, Rennes, pages 14-15. â ADIV, citĂ© par Kristian Hamon â Dossier nominatif du Bureau des Archives des Victimes des Conflits Contemporains de Charles Le Mintier De La Motte-Basse, interrogatoire d'EugĂšne Le Rhun. â a et b Brochure La RĂ©sistance Ă Saint-Gilles-du-MenĂ© », 1984, Rennes, page 10. â a et b Brochure La RĂ©sistance Ă Saint-Gilles-du-MenĂ© », 1984, Rennes, page 10. â Source ADCA 2W87 Saint-GouĂ©no. â ADCA 2W87 Saint-Gilles-du-MenĂ©. Voir aussi[modifier modifier le code] Bibliographie[modifier modifier le code] Notice dans le Dictionnaire des auteurs de jeunesse de Bretagne, de Jacqueline et Bernard Le Nail. Article connexe[modifier modifier le code] Seiz Breur Liens externes[modifier modifier le code] Notices d'autoritĂ© Fichier dâautoritĂ© international virtuel International Standard Name Identifier BibliothĂšque nationale de France donnĂ©es SystĂšme universitaire de documentation BibliothĂšque du CongrĂšs WorldCat
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LeGouray (Code postal 22330) est une commune d'environ 1219 habitants* situĂ©e dans le dĂ©partement des CĂŽtes-d'Armor (22). Elle s'Ă©tend sur une superficie d'environ 31 kmÂČ, pour une altitude situĂ©e entre 79 et 305 mĂštres. Patrimoine et monuments classĂ©s. ChĂąteau de la Motte-Basse - 18e siĂšcle; Sports, Ă©quipements sportifs et activitĂ©s
- L'Ancienne Boulangerie Bed and Breakfast CollinĂ©e Preferred hotel ! Located in CollinĂ©e, L'Ancienne Boulangerie offers accommodation with a flat-screen TV. Complimentary WiFi is available. There is a private bathroom with shower in all units, along with free toiletries and a hair dryer. The daily breakfast offers continental and Full English/Irish options. Hiking can be enjoyed nearby. Saint-Brieuc is 36 km from the bed and breakfast, while Dinan is 44 km from the property. Dinard Bretagne Airport is 61 km away. Price from ⏠to ⏠Bed and Breakfast Le Gouray Address 1 Rue Du Mene 22330 CollinĂ©e Distance on map, Hotel - Le Gouray kilometers Number of room 3 - Le relais du menĂ© Hotel CollinĂ©e Featuring a bar and free WiFi, Le relais du menĂ© is located in CollinĂ©e. This 2-star hotel offers a shared kitchen. Guests can enjoy city views. At the hotel, the rooms have a desk. At Le relais du menĂ©, all rooms have a TV with cable channels. Saint-Brieuc is 36 km from the accommodation, while Dinan is 44 km from the property. The nearest airport is Dinard Bretagne Airport, 61 km from the property. Prices from ⏠to ⏠Hotel Le Gouray Location 5 Rue du MenĂ© 22330 CollinĂ©e Route on map, Hotel - Le Gouray kilometer Number of rooms 3 - Une Chambre en Bretagne Bed and Breakfast CollinĂ©e Une Chambre en Bretagne is situated in CollinĂ©e and offers a garden and a terrace. This bed and breakfast offers accommodation with free WiFi. A continental breakfast is served every morning at the property. If you would like to discover the area, hiking is possible in the surroundings. Saint-Brieuc is 36 km from the bed and breakfast. The nearest airport is Dinard Bretagne Airport, 61 km from Une Chambre en Bretagne. Bed and Breakfast Le Gouray Address 1 Place de la Mairie 22330 CollinĂ©e Distance on map between hotel and center of Le Gouray km Room in hotel 1 - La Croix Saint Gilles Guest accommodation Langourla Set in Langourla, this holiday home is situated 47 km from Dinard. The property is 34 km from Saint-Brieuc and free private parking is featured. Free WiFi is provided . There is a seating area, a dining area and a kitchen complete with a dishwasher and an oven. Towels and bed linen are available at La Croix Saint Gilles. Other facilities at La Croix Saint Gilles include a barbecue. Dinan is 34 km from La Croix Saint Gilles, while Pontivy is 46 km away. Dinard Brittany Airport is 42 km from the property. Guest accommodation Le Gouray Location La Croix Saint Gilles 22330 Langourla Distance between hotel and center of Le Gouray kms Rooms in hotel 1 - Le Nid a La Basse Haie Guest accommodation La Tiolais Set in La Tiolais in the Brittany region, Le Nid a La Basse Haie features a patio and garden views. Guests may enjoy free WiFi. The holiday home features 1 bedroom and a fully fitted kitchen with an oven and a microwave. The holiday home also provides 1 bathroom with a bath and a shower. The holiday home offers a barbecue. A garden and a terrace are offered at Le Nid a La Basse Haie. Saint-Brieuc is 44 km from the accommodation, while Dinan is 44 km away. Dinard Bretagne Airport is 60 km from the property. Guest accommodation Le Gouray Address La Basse Haie 22330 La Tiolais Distance on map, Hotel - Le Gouray kilometers Number of room 1 - - Luxury Farmhouse Brittany Guest accommodation PlĂ©nĂ©e-Jugon Preferred hotel ! Luxury Farmhouse Brittany is a detached villa set in PlĂ©nĂ©e-Jugon in the Brittany Region and is 44 km from Saint Malo. Guests benefit from free WiFi, a private heated pool and a hot tub. There is a seating area, a dining area and a kitchen as well as a private bathroom. A flat-screen TV with satellite channels and Blu-ray player, as well as a CD player are available. Other facilities at Luxury Farmhouse Brittany include private parking. The property includes a renovated 15th-century barn where guests can play pool table and darts. A bar and a karaoke machine are available. Free use of bicycles is available at the property and the area is popular for golfing and cycling. Dinard is 41 km from Luxury Farmhouse Brittany, while Saint-Brieuc is 33 km away. Dinard Brittany Airport is 36 km from the property. Guest accommodation of Le Gouray or nearby towns Address Le Clos 22640 PlĂ©nĂ©e-Jugon Distance on map between hotel and center of Le Gouray km Room in hotel 1 - jolly woodman Guest accommodation Saint-Vran Boasting accommodation with a patio, jolly woodman is located in Saint-Vran. Featuring garden views and a garden, this lodge also has free WiFi. This lodge comes with a kitchenette, a seating area, a dining area and a flat-screen TV. A continental breakfast can be enjoyed at the property. The lodge offers a barbecue. A terrace is available for guests at jolly woodman to use. Saint-Brieuc is 44 km from the accommodation, while PlĂ©neuf-Val-AndrĂ© is 47 km from the property. The nearest airport is Dinard Bretagne Airport, 69 km from the property. Prices from ⏠Guest accommodation of Le Gouray or nearby municipalities Location Le Perfaux 22230 Saint-Vran Distance between hotel and center of Le Gouray kms Rooms in hotel 1 - Le Roc DĂ©e Guest accommodation Langourla Set in Langourla in the Brittany region, Le Roc DĂ©e offers accommodation with free WiFi. The accommodation features a sauna. Some units also have a kitchen equipped with a dishwasher, an oven, and a microwave. A continental breakfast is served every morning at the property. Dinan is 44 km from the holiday home. The nearest airport is Dinard Bretagne Airport, 60 km from Le Roc DĂ©e. Guest accommodation Le Gouray Address La Ville dĂ©e 22330 Langourla Distance on map, Hotel - Le Gouray kilometers Number of room 2 - Brandasec Gites Guest accommodation Langourla Brandasec Gites is located in Langourla. Guests staying at this holiday home have access to a fully equipped kitchen. The holiday home includes 3 bedrooms and a living room with a flat-screen TV. Dinan is 41 km from the holiday home. The nearest airport is Dinard Bretagne Airport, 57 km from Brandasec Gites. Guest accommodation Le Gouray Location 9 Brandasec Langourla 22330 Langourla Route on map, Hotel - Le Gouray kilometer Number of rooms 1 - Herisson Guest accommodation Rouillac Preferred hotel ! Set in Rouillac, Herisson features accommodation with a terrace and free WiFi. The holiday home features garden views and is 47 km from Saint-Brieuc. The holiday home features a satellite flat-screen TV and 1 bedroom. Dinan is 36 km from the holiday home. The nearest airport is Dinard Bretagne Airport, 52 km from the property. Guest accommodation of Le Gouray or nearby towns Address Rouillac Herisson 22250 Rouillac Distance on map between hotel and center of Le Gouray km Room in hotel 1 - - Rainbow River Cottage Guest accommodation MĂ©rillac Preferred hotel ! Featuring a patio, Rainbow River Cottage is a holiday home, set in MĂ©rillac. You can fire up the barbecue for a tasty meal and enjoy the garden in fair weather. Free WiFi is offered . An oven, a toaster and a fridge can be found in the kitchen. A flat-screen TV with satellite channels both in French and English is provided for free. A DVD player is also featured. Free private parking is available at the holiday home. Dinard is 49 km from Rainbow River Cottage, while Saint-Brieuc is 39 km away. A selection of activities are offered in the area, such as fishing and hiking. The nearest airport is Dinard Brittany Airport, 44 km from the property. Guest accommodation of Le Gouray or nearby towns Address La Geoglinais 22230 MĂ©rillac Distance on map, Hotel - Le Gouray kilometers Number of room 1 - - - - Un Jardin Ă Moncontour Bed and Breakfast Moncontour Located in Moncontour in the Brittany Region, 20 km from Saint-Brieuc, Un Jardin Ă Moncontour boasts a sun terrace and views of the landscape garden. Rooms include a seating area, a desk and a kettle with a selection of teas. The private bathrooms include free toiletries and a hairdryer. The property offers a shared lounge during the day. Popular activities in the area include visiting Moncontour's museums and castles. There is a selection of restaurants and cafes in the area. Dinan is 44 km from Un Jardin Ă Moncontour, while Pontivy is 41 km from the property. The nearest airport is Dinard Brittany Airport, 48 km from the property. Bed and Breakfast of Le Gouray or nearby towns Address 31 L'Ă©tang Martin 22510 Moncontour Distance on map, Hotel - Le Gouray kilometers Number of room 2 - Hostellerie de la Poterne Hotel Moncontour Hostellerie de la Poterne is situated in the medieval village of Moncontour in Brittany, a 25-minute drive from Saint-Brieucâs beaches. It offers rooms with views of the large garden of 300mÂČ and a furnished terrace. Each room is equipped with a flat-screen TV and has a private bathroom with a shower, a hairdryer and free toiletries. Continental breakfast is served daily. The hotel restaurant serves traditional dishes and a picnic basket is also available on request. Rate from ⏠to ⏠Hotel of Le Gouray or nearby municipalities Location 2 bis rue de l'Eperon 22510 Moncontour Route on map, Hotel - Le Gouray kilometer Number of rooms 9 - Chambres d'HĂŽtes A la Garde Ducale Bed and Breakfast Moncontour Set in a 16th-century building, this B&B is located in the centre of Moncontour. Guests can relax on the furnished terrace or watch TV in the communal lounge. Saint-Brieuc beaches are just 15 km away. Free WiFi access is provided. With a unique dĂ©cor, all the rooms at Chambres d'HĂŽtes A la Garde Ducale feature a private bathroom with a shower. Some of the guestrooms also offer a view of Moncontour fortified walls. Breakfast is included and served every morning in the communal lounge. At Chambres d'HĂŽtes A la Garde Ducale, dinners with traditional dishes from the region are also available upon prior reservation. Price from ⏠to ⏠Bed and Breakfast of Le Gouray or nearby towns Address 10 Place de PenthiĂšvre 22510 Moncontour Distance on map between hotel and center of Le Gouray km Room in hotel 3 - Holiday home Gites Manoir du Ranleon - 3 Guest accommodation Jugon Les Lacs Boasting barbecue facilities, Holiday home Gites Manoir du Ranleon - 3 provides accommodation in Jugon Les Lacs with free WiFi and garden views. Guests staying at this holiday home have access to a fully equipped kitchen. The holiday home features a TV. Dinard is 44 km from the holiday home. Dinard Bretagne Airport is 41 km from the property. Prices from ⏠Guest accommodation of Le Gouray or nearby municipalities Location Gites Manoir du Ranleon 22270 Jugon Les Lacs Distance between hotel and center of Le Gouray kms Rooms in hotel 1 - Holiday home Gites du Manoir du Ranleon - 2 Guest accommodation Jugon Les Lacs Holiday home Gites du Manoir du Ranleon - 2 is set in Jugon Les Lacs. Complimentary WiFi is provided. This 3-bedroom holiday home comes with a seating area, a TV and a kitchen with a dishwasher. The holiday home offers a barbecue. Dinard is 44 km from Holiday home Jugon-les-lacs, while Saint-Brieuc is 38 km away. The nearest airport is Dinard Bretagne Airport, 41 km from the accommodation. Rate from ⏠Guest accommodation of Le Gouray or nearby towns Address Gites du Manoir du Ranleon 22270 Jugon Les Lacs Distance on map, Hotel - Le Gouray kilometers Number of room 1 - Holiday home Gites du Manoir du Ranleon - 1 Guest accommodation Jugon Les Lacs Offering free WiFi and garden views, Holiday home Gites du Manoir du Ranleon - 1 is an accommodation situated in Jugon Les Lacs. Guests staying at this holiday home have access to a fully equipped kitchen. The holiday home has a satellite TV. The holiday home offers a barbecue. Dinard is 44 km from Holiday Home - Jugon-les-lacs, while Saint-Brieuc is 38 km away. Dinard Bretagne Airport is 41 km from the property. Price from ⏠Guest accommodation of Le Gouray or nearby municipalities Location Gites du Manoir du Ranleon 22270 Jugon Les Lacs Route on map, Hotel - Le Gouray kilometer Number of rooms 1 - Aux Greniers Ă RĂȘves Bed and Breakfast Plestan Preferred hotel ! Set on a garden with a courtyard, Aux Greniers Ă RĂȘves is located in Plestan just 5 km away from Lamballe and offers B&B accommodations. Guests can relax in the living area with a TV, book and a fireplace. The guestrooms at Aux Greniers Ă RĂȘves offer free Wi-Fi, a wardrobe and a private bathroom with a shower. Guests can enjoy a continental breakfast in the dining area of the communal lounge. Upon request, he hosts can prepare evening meals for guests. The Lamballe Train Station, shops and restaurants are a 9-minute drive away, and Saint-Brieuc is 25 km away. Guests have free private parking at the property. Prices from ⏠Bed and Breakfast of Le Gouray or nearby towns Address La Biaize 22640 Plestan Distance on map between hotel and center of Le Gouray km Room in hotel 3 - House on La Basse Martinais Guest accommodation Saint-Vran Preferred hotel ! Situated in Saint-Vran, House on La Basse Martinais offers accommodation with a terrace and free WiFi. Guests staying at this holiday home have access to a fully equipped kitchen. The holiday home includes 3 bedrooms, a living room, and 1 bathroom with a shower. A flat-screen TV with satellite channels and a Blu-ray player are offered. The holiday home offers a barbecue. Guests can also relax in the garden. Saint-Brieuc is 49 km from House on La Basse Martinais, while Pontivy is 50 km from the property. The nearest airport is Rennes Airport, 72 km from the property. Rate from ⏠Guest accommodation of Le Gouray or nearby municipalities Location La Basse Martinais 47 22230 Saint-Vran Distance between hotel and center of Le Gouray kms Rooms in hotel 1 - La Ferme du Chauchix Guest accommodation Lamballe This 17th-century, renovated farm house is surrounded by a big garden with animals, childrenâs playground and a terrace. A reception hall with catering service can be rented for weddings and events. All of the accommodations at La Ferme du Chauchix are provided with free Wi-Fi, private bathroom with free toiletries and wardrobe. The guest rooms have an LCD TV with DVD player, while most of the wooden caravans and the cottages feature self-catering kitchenettes. Breakfast is served daily in the communal dining room and includes French pastries and homemade jam. Additional meals can be requested to the owner and some shops can be found 1 km away. Washing machines and a bike shed are at your disposal at La Ferme du Chauchix, which a 20-minute drive from PlĂ©neuf Val AndrĂ© Beaches. With free private parking, the property is 5 km from Lamballe Train Station. Price from ⏠to ⏠Guest accommodation of Le Gouray or nearby towns Address Rue de la ville Ropitel 22400 Lamballe Distance on map, Hotel - Le Gouray kilometers Number of room 11 - - Chateau de la HersonniĂšre Bed and Breakfast GomenĂ© Chateau de la HersonniĂšre is a guest house that offers rooms in a 19th-century manor house set in a 7-hectare Gomene park, a 40-minute drive from Rennes. Free private parking is provided on site. Each individually decorated room features a view of the surrounding park. All rooms include a private bathroom with a shower and free toiletries. A homemade, continental breakfast is included in the room rate and is served every morning. Guests can also enjoy other meals prepared by the hosts upon request. You can enjoy a variety of activities in the area, such as hiking, cycling and fishing. You may also visit the typically Breton villages nearby, and the coast is 1 hourâs drive away. Bed and Breakfast of Le Gouray or nearby towns Address La Croix du Taloir 22230 GomenĂ© Distance on map between hotel and center of Le Gouray km Room in hotel 3 - La Vieille Laiterie Bed and Breakfast Plessala Set in a 17th century stone building and offering a sun terrace and views of the garden, La Vieille Laiterie is situated in Plessala in the Brittany Region, 47 km from Saint-BarthĂ©lemy. The property has views of the Loudeac Forest. Rooms have a seating area for your convenience. Each room is fitted with a private bathroom. The lounge at the property is shared between guests. The bed and breakfast also offers bike hire. Saint-Brieuc is 31 km from La Vieille Laiterie, while Dinan is 49 km away. The nearest airport is Dinard Brittany Airport, 56 km from the property. Bed and Breakfast Le Gouray Location 68 La Ville Josse 22330 Plessala Distance between hotel and center of Le Gouray kms Rooms in hotel 2 - Rosette River Guest accommodation Jugon Les Lacs Rosette River is located in Jugon Les Lacs. Guests may enjoy free WiFi. This holiday home is equipped with a fully equipped kitchen, a dining area and a TV. Dinard is 42 km from the holiday home, while Saint-Brieuc is 38 km away. The nearest airport is Dinard Bretagne Airport, 39 km from the property. Guest accommodation of Le Gouray or nearby towns Address 2 Rue du Venelle Du Gravier 22270 Jugon Les Lacs Distance on map, Hotel - Le Gouray kilometers Number of room 1 - La Canfouine Guest accommodation Lamballe Set in a 450 mÂČ garden, La Canfouine is located just 10 minutes from the centre of Lamballe and provides accommodations in a caravan. Guests can enjoy a flat-screen TV and free Wi-Fi in the accommodation. The caravan at La Canfouine is decorated in a country style with wood-panelled walls. A fully equipped kitchenette, a dining area and a shower are provided. A continental breakfast is served every morning featuring pastries, hot drinks and homemade marmalade. The Lamballe Train Station is 4 km away and Val AndrĂ© Beach is 15 km away. Free private parking is available at the property. Rate from ⏠Guest accommodation of Le Gouray or nearby municipalities Location 5 Les PrĂ©aux 22400 Lamballe Route on map, Hotel - Le Gouray kilometer Number of rooms 1 - Halte equine Guest accommodation PlĂ©met Offering a barbecue and views of the garden, Halte equine is situated in PlĂ©met in the Brittany Region. . Free private parking is available on site. You will find a coffee machine in the room. Halte equine features free WiFi . You can engage in various activities, such as horse riding, cycling and hiking. Saint-Brieuc is 49 km from Halte equine, while Dinan is 60 km away. The nearest airport is Dinard Brittany Airport, 74 km from the property. Price from ⏠Guest accommodation of Le Gouray or nearby towns Address 46, LES NOES 22210 PlĂ©met Distance on map between hotel and center of Le Gouray km Room in hotel 1 - Une vision singuliĂšre Bed and Breakfast HĂ©non Featuring a seasonal outdoor swimming pool, Une vision singuliĂšre provides accommodation in HĂ©non with free WiFi and garden views. This bed and breakfast features a garden. A continental breakfast is served daily at the property. The bed and breakfast offers a sun terrace. Cycling and hiking can be enjoyed nearby, and a bicycle rental service is available. Saint-Brieuc is 19 km from Une vision singuliĂšre, while Erquy is 35 km away. Dinard Bretagne Airport is 72 km from the property. Prices from ⏠to ⏠Bed and Breakfast of Le Gouray or nearby municipalities Location Le Champ Clineuf 22150 HĂ©non Distance between hotel and center of Le Gouray kms Rooms in hotel 1 - La Grande Fontaine Hotel Jugon Les Lacs Located in North Brittany, 2 minutesâ drive from Jugon Lake, this hotel is set in a traditional Brittany stone house. It offers free parking, a hot tub and a furnished terrace where meals can be served. Free Wi-Fi is accessible from each room at La Grande Fontaine. All rooms are equipped with a flat-screen TV and a private bathroom with a shower and hairdryer. A continental breakfast can be ordered every morning. For other meals the restaurant serves local produce, fish, meat and seafood specialities. La Grande Fontaine is 23 km from Dinan and 39 km from N176 motorway is 1 minutesâ drive away and the N12 motorway is a 10-minute drive. Rate from ⏠to ⏠Hotel of Le Gouray or nearby towns Address 7, rue de PenthiĂšvre 22270 Jugon Les Lacs Distance on map, Hotel - Le Gouray kilometers Number of room 10 - Le Clairay Guest accommodation TrĂ©meur Preferred hotel ! Le Clairay is located in TrĂ©meur. Free WiFi is provided. The units provide views of the garden and come with a washing machine, a fully equipped kitchen with a dishwasher, and a private bathroom with free toiletries and a hair dryer. An oven and microwave are also featured, as well as a coffee machine and a kettle. The holiday home offers a barbecue. A children's playground is available for guests to use at GĂźtes Le Clairay. Dinard is 46 km from the accommodation, while Saint-Brieuc is 43 km from the property. Dinard Bretagne Airport is 43 km away. Guest accommodation of Le Gouray or nearby municipalities Location Le Clairay 22250 TrĂ©meur Route on map, Hotel - Le Gouray kilometer Number of rooms 2 - - Le Petit Nid Guest accommodation Jugon Les Lacs Le Petit Nid is situated in Jugon Les Lacs. Housed in a building dating from 19th century, the holiday home is in an area where guests can engage in activities such as snorkelling, windsurfing and diving. This 3-bedroom holiday home comes with a kitchen, a seating area, and a flat-screen TV and DVD player. The property also has 2 bathrooms features a bath, free toiletries and a hair dryer. The holiday home offers a barbecue. Guests can relax in the garden at the property. Dinard is 50 km from Le Petit Nid, while Saint-Brieuc is 32 km from the property. Dinard Bretagne Airport is 47 km away. Guest accommodation of Le Gouray or nearby municipalities Location Pledeliac 18 Rue St Malo 22270 Jugon Les Lacs Distance between hotel and center of Le Gouray kms Rooms in hotel 1 - - Contact HĂŽtel - HĂŽtel Le Lion d'Or Lamballe Hotel Lamballe Preferred hotel ! Le Lion d'Or is located in the historical city centre of Lamballe, just 600 metres from the train station and 15km from the beaches of the Emerald Coast. The building's facade is built in a granite that is typical of the Brittany region. Each room has a unique decor and has a private bath or shower, TV and free salon is fitted with a sofa and sitting chairs and provides a nice place to relax with the newspaper or watch a film. A buffet breakfast serving hot and cold drinks, pastries, bread, jam, cereal, dairy products and fruit purĂ©e is available each morning. Situated between the Emerald Coast and the Pink Granite Coast, Le Lion D'or offers 1 parking space for guests with reduced mobility, bike storage and parking for motorbikes. Free public parking is available 100 metres away. National Stud is located 150 metres from the property and Mont Saint-Michel is 97 km away. Prices from ⏠to ⏠Hotel of Le Gouray or nearby municipalities Location 3 Rue Du Lion D'or 22400 Lamballe Route on map, Hotel - Le Gouray kilometer Number of rooms 16 - Manoir de la Peignie Bed and Breakfast Merdrignac Located in Merdrignac in the Brittany Region, 44 km from Saint-Brieuc, Manoir de la Peignie features a seasonal outdoor pool and views of the garden. Each room has a private bathroom. Horse-drawn carriage rides are available at an extra cost. You can engage in various activities, such as cycling and hiking. Horse riding is possible in the area and a paddock and a stable are available for guests coming with their own horse. Dinan is 40 km from Manoir de la Peignie, while Pontivy is 43 km away. Dinard Brittany Airport is 50 km from the property. Rate from ⏠Bed and Breakfast of Le Gouray or nearby towns Address Allee de la peignie rue du MenĂ© 22230 Merdrignac Distance on map between hotel and center of Le Gouray km Room in hotel 1 - - Le Verger de La Moglais Guest accommodation Lamballe Le Verger de La Moglais is situated in Lamballe and offers barbecue facilities, a garden and a terrace. Housed in a building dating from 1970, this holiday home features free WiFi. The holiday home is equipped with 2 bedrooms and a fully fitted kitchen with a dishwasher and an oven. Dinard is 46 km from the holiday home, while Saint-Brieuc is 24 km from the property. The nearest airport is Dinard Bretagne Airport, 58 km from the property. Guest accommodation of Le Gouray or nearby towns Address Le Verger La Moglais 22400 Lamballe Distance on map, Hotel - Le Gouray kilometers Number of room 1 - - - - - Hotel Set A Table Hotel Broons Set in Broons, Hotel Set A Table offers a terrace and free WiFi. Boasting an ATM, this property also provides guests with a restaurant. Guests can make use of a bar. At the hotel, rooms are fitted with a desk. The private bathroom is fitted with a shower. At Hotel Set A Table every room includes a wardrobe and a TV. A continental breakfast is served daily at the property. Dinard is 45 km from the accommodation. Dinard Bretagne Airport is 42 km away. Price from ⏠to ⏠Hotel of Le Gouray or nearby municipalities Location 15 Place Duguesclin 22250 Broons Route on map, Hotel - Le Gouray kilometer Number of rooms 5 - Le Moulin de la Touche Guest accommodation Plouguenast Offering a seasonal outdoor pool and views of the river, Le Moulin de la Touche is a 10 acre estate situated in Plouguenast, 37 km away from Saint-Brieuc. Free WiFi is offered. The houses at La Moulin de la Touche have their own patios which overlook the river, a fully-equipped kitchen and a dining area. Some houses feature a fireplace and all houses have heating. Each house also has a flat-screen TV with satellite channels. Le Moulin de la Touche offers a barbecue, on-site fishing and on-site kayaking. A games room, table tennis and a play area are also available. Guests can enjoy various activities in the surroundings, including cycling and canoeing. A supermarket and other amenities are available in within a 5-minute walk of the property. The nearest airport is Dinard Brittany Airport, a 1-hour drive from Le Moulin de la Touche. Guest accommodation of Le Gouray or nearby towns Address Rue du Val 22150 Plouguenast Distance on map between hotel and center of Le Gouray km Room in hotel 5 - - Gites de la Motte Parent Guest accommodation Plouguenast Located in Plouguenast, Gites de la Motte Parent provides accommodation with free WiFi, seating area and flat-screen TV. Each unit features a terrace with garden views, a fully equipped kitchen and a private bathroom with shower. There is also an oven, microwave and a coffee machine. The holiday home offers a barbecue. A children's playground can be found at Gites de la Motte Parent, along with a garden. Saint-Brieuc is 37 km from the accommodation, while Pontivy is 39 km from the property. The nearest airport is Dinard Bretagne Airport, 82 km from the property. Guest accommodation of Le Gouray or nearby towns Address La Motte Parent 22150 Plouguenast Distance on map, Hotel - Le Gouray kilometers Number of room 2 - Manoir de la Villeneuve Bed and Breakfast Lamballe Set in an 18th-century mansion, this B&B is surrounded hectares of park. It is just 4 km from Lamballe and guests can relax on the furnished terrace or by the outdoor swimming pool. All the heated rooms at Manoir de la Villeneuve offer a wooden floor and a view of the park. They all include a private bathroom with a bath and free toiletries. A continental breakfast is included. Homemade jams and pastries are served every morning in the communal lounge, by the fireplace. Manoir de la Villeneuve provides free Wi-Fi in public areas. Free private parking is also possible on site and Val AndrĂ© Beaches are 12 km away. Bed and Breakfast of Le Gouray or nearby municipalities Location 31 la villeneuve 22400 Lamballe Route on map, Hotel - Le Gouray kilometer Number of rooms 5
LeGouray (Gallo: Le GĂłrĂ Ăš, Kreuz beim ChĂąteau de la Motte Basse Literatur. Le Patrimoine des Communes des CĂŽtes-dâArmor. Flohic Editions, Band 1, Paris 1998, ISBN 2-84234-017-5, S. 186â190. Weblinks Fotos der Dorfkirche Saint-Ătienne; Infos zur Geschichte und den SehenswĂŒrdigkeiten
Flash InfoInformationActivitĂ©s interdites au lac de BosmĂ©lĂ©ac Les rĂ©sultats dâanalyses de la qualitĂ© de lâeau confirment la prĂ©sence dâalgues toxiques pour la santĂ© publique dans le lac de BosmĂ©lĂ©ac. La baignade, les activitĂ©s nautiques et la consommation de poissons pĂȘchĂ©s restent ainsi interdites jusquâĂ la fin de la pĂ©riode estivale. En savoir plus FermerĂ pied, Ă vĂ©lo, Ă VTT, Ă cheval, en canoĂ«, Ă chacun sa monture pour redĂ©couvrir le patrimoine du centre Bretagne. Ses discrĂštes collines et vallĂ©es sont une destination de randonnĂ©e Ă part, presque insoupçonnĂ©e... Bretagnecentrerando
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chateau de la motte basse le gouray