Retrouvez le dossier "Antilles, Guyane, La RĂ©union. Les fonctionnaires ont-ils trop d'avantages?" dans notre Ă©dition rĂ©gionale en kiosques le 28 aoĂ»t. © Édouard Jacquinet Une fois tous les trois ans, pendant les grandes vacances, Jean-Marc s'envole pour la Martinique, avec sa femme et leurs enfants. Ce chef cuisinier de cantine scolaire parisienne passe alors d'agrĂ©ables sĂ©jours chez son père, un retraitĂ© dont la maison, sur les hauteurs de Sainte-Luce, surplombe la mer des CaraĂŻbes. Pour la plupart des familles françaises, les frais d'un tel voyage environ 5000€ reprĂ©senteraient une lourde ponction dans leur budget. Pas pour Jean-Marc! En sa qualitĂ© de fonctionnaire domien installĂ© en mĂ©tropole, il bĂ©nĂ©ficie, en effet, des fameux "congĂ©s bonifiĂ©s" une fois tous les trois ans, lui et les siens se voient offrir six allers-retours gratuits pour les Antilles. Bingo! Lire le dossier "Antilles, Guyane, La RĂ©union. Les fonctionnaires ont-ils trop d'avantages?" dans notre Ă©dition rĂ©gionale en kiosques le 28 aoĂ»tcouv rĂ©gionL'ExpressMieux sur place, Jean-Marc bĂ©nĂ©ficie de deux mois de congĂ©s payĂ©s soixante-cinq jours exactement, au lieu d'un seul. Car, tous les trois ans, un mois de vacances supplĂ©mentaire est octroyĂ© aux bĂ©nĂ©ficiaires des congĂ©s bonifiĂ©s. Pour y avoir droit, ceux-ci doivent simplement justifier que des "intĂ©rĂŞts matĂ©riels ou moraux" un lien de parentĂ© direct, un bien immobilier les lient Ă leur terre d'origine. Cerise sur le gâteau pendant ces deux mois au soleil, le salaire de Jean-Marc se trouve temporairement alignĂ© sur ceux des fonctionnaires en poste aux Antilles-Guyane, qui, comme on le sait, sont majorĂ©s de 40%. En juillet et en aoĂ»t, le cuisinier engrange alors 2800€ par mois au lieu de 2000. Une "surrĂ©munĂ©ration" de 40 Ă 53%Mais ces "congĂ©s bonifiĂ©s" ne reprĂ©sentent pas, loin de lĂ , l'unique avantage liĂ© au statut de la fonction publique en outre-mer. Qu'ils travaillent pour l'Etat, pour une collectivitĂ© locale mairie, conseils gĂ©nĂ©ral et rĂ©gional, Ă l'hĂ´pital ou dans un Ă©tablissement public PĂ´le emploi, MĂ©tĂ©o France, Iedom, etc., les fonctionnaires bĂ©nĂ©ficient d'une "surrĂ©munĂ©ration" destinĂ©e Ă compenser la chertĂ© des prix. Elle s'Ă©lève Ă +40% aux Antilles et en Guyane, et atteint +53% Ă La RĂ©union. Ce n'est pas tout. A cette "prime de vie chère" s'ajoute, pour certains, la "prime d'installation". Officiellement appelĂ©e indemnitĂ© particulière de sujĂ©tion et d'installation Ipsi, elle Ă©quivaut Ă un bonus de seize mois de salaire versĂ© en trois fois, avec un dernier versement Ă la fin de la quatrième annĂ©e de prĂ©sence. Ce jackpot concerne aujourd'hui seulement quelques territoires ultramarins jugĂ©s peu attractifs ou hors de prix la Guyane, les Ă®les Saint-Martin et Saint-BarthĂ©lemy, Saint-Pierre-et-Miquelon dans ces deux derniers territoires, l'Ipsi -indemnitĂ© particulière de sujĂ©tion spĂ©ciale-, rĂ©cemment rĂ©duite, Ă©quivaut dĂ©sormais Ă six mois de salaire. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement Un dernier privilège, moins connu du grand public, concerne les retraites. Selon le système en vigueur, un fonctionnaire ayant travaillĂ© trois ans est considĂ©rĂ© comme... en ayant cotisĂ© quatre! Par ce "tour de magie", celui qui a trente annĂ©es de vie active derrière lui a donc dĂ©jĂ cotisĂ© quarante ans. Il peut, en thĂ©orie, envisager sereinement son dĂ©part imminent Ă la retraite. Cependant, en pratique, rares sont ceux qui usent de cette prĂ©rogative, par crainte de perdre l'avantage des 40% [ou 53% Ă La RĂ©union], qui disparaĂ®t Ă l'heure du dĂ©part Ă la retraite. Un système aux effets perversLes fonctionnaires de l'outre-mer seraient-ils des enfants gâtĂ©s? A l'heure de la crise budgĂ©taire et de la rĂ©cession, la question se pose. Il est vrai qu'un couple d'enseignants qui engrange deux salaires surrĂ©munĂ©rĂ©s, Ă hauteur de 40%, et de l'abattement fiscal de 30% Ă 40%; abattement qui s'applique sur tous les revenus dans les DOM, n'est pas particulièrement Ă plaindre... Selon une estimation moyenne, le surcoĂ»t pour la nation de toutes les dispositions liĂ©es Ă la fonction publique domienne s'Ă©lèverait Ă 1,5 milliard d'euros. "Du point de vue de l'Ă©galitĂ© ÂrĂ©publicaine, cette disparitĂ© entre l'outre-mer et la mĂ©tropole reste scandaleuse", soupire, Ă Paris, Marc Laffineur, dĂ©putĂ© UMP de Maine-et-Loire. Dans un rapport parlementaire de 2003, il avait sĂ©vèrement critiquĂ© cette surrĂ©munĂ©ration. Et proposĂ© la suppression de plusieurs avantages. Dix ans plus tard, l'Ă©lu rappelle Ă juste titre que le coĂ»t de la masse salariale asphyxie toujours les collectivitĂ©s locales et freine leurs investissements. "Le système entraĂ®ne des effets pervers, insiste l'Ă©lu. Un exemple les congĂ©s bonifiĂ©s incitent les collectivitĂ©s locales mĂ©tropolitaines Ă ne plus embaucher de fonctionnaires domiens, par crainte de les voir s'absenter pendant deux mois 1 Ă©tĂ© sur 3." Selon Marc Laffineur, mieux vaudrait attribuer l'argent donnĂ© aux fonctionnaires de l'outre-mer Ă un fonds d'investissement pour dĂ©velopper les territoires ultramarins. On s'en doute dans les dĂ©partements concernĂ©s, cette argumentation ne convainc guère. "Il faut d'abord rappeler un point d'histoire, explique Guy-Luc Belrose, secrĂ©taire acadĂ©mique du syndicat national des professeurs d'Ă©ducation physique Snep-FSU. Initialement, ce système avait Ă©tĂ© conçu pour les fonctionnaires coloniaux -en clair les Blancs-, puis maintenu lors de la dĂ©partementalisation, en 1946." Les DOM se sont alors retrouvĂ©s avec un système Ă deux vitesses. D'un cĂ´tĂ©, des mĂ©tropolitains surrĂ©munĂ©rĂ©s et, de l'autre, les "dĂ©jĂ -lĂ ", moins payĂ©s. Un authentique apartheid salarial... "Dans les annĂ©es 1950, 1960 et 1970, poursuit le prof de gym, les domiens se sont âprement battus pour obtenir l'Ă©galitĂ©. Rien ne nous a Ă©tĂ© donnĂ© de bonne grâce, les luttes sociales ont Ă©tĂ© dures." Maintenant que les domiens reprĂ©sentent 80% des fonctionnaires de l'outre-mer, Paris, qui sait le poids de l'Histoire dans ses anciennes colonies, pourrait difficilement abolir le système existant de but en blanc. Au contraire, selon le ministre des OutreMer, Victorin Lurel, "le gouvernement travaille Ă concrĂ©tiser l'engagement du prĂ©sident de la RĂ©publique d'Ă©tendre Ă Mayotte, devenu le 101e dĂ©partement français en 2011, l'Ă©galitĂ© qui prĂ©vaut ailleurs, entre fonctionnaires autochtones et mĂ©tropolitains." Amortisseurs sociauxAu surplus, la chertĂ© de la vie est une rĂ©alitĂ©. Une capsule de Nespresso fait un bond de 35 Ă 55 centimes en traversant l'Atlantique, tandis qu'un DVD coĂ»te facilement 5€ de plus qu'en mĂ©tropole. Idem pour le beurre, les yaourts, le cafĂ©, les vĂŞtements. Sans oublier les voitures et les pièces dĂ©tachĂ©es pneus, phares, jantes, etc.. L'Ă©loignement engendre d'autres frais. "Lorsque j'emmène mes enfants voir leurs grands-parents en banlieue parisienne, j'en ai facilement pour 3500€ de frais de voyage", rappelle un prof de philo mĂ©tropolitain en poste Ă Cayenne. Lui, un privilĂ©giĂ©? "N'oublions pas que les enseignants français comptent parmi les moins bien payĂ©s de l'Union europĂ©enne. En fait, je gagne ce que tous les profs de mĂ©tropole devraient gagner si le système Ă©tait juste", argumente-t-il. "Les gens fantasment beaucoup sur les surrĂ©munĂ©rations", observe, pour sa part, Henri Berthelot, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'Union interprofessionnelle rĂ©gionale CFDT. Car, hormis les enseignants, qui font partie de la catĂ©gorie A, la plupart des fonctionnaires surrĂ©munĂ©rĂ©s sont des agents de catĂ©gorie C, lesquels gagnent en moyenne 1800€ par mois, au lieu de 1500€. "Je n'appelle pas cela des profiteurs. Ils ont juste de quoi consommer, entretenir leur famille et contribuer Ă l'Ă©conomie locale." Un conseiller du ministère des DOM-TOM l'admet "Dans des dĂ©partements oĂą le taux de chĂ´mage est deux fois supĂ©rieur Ă la moyenne nationale, les surrĂ©munĂ©rations et les transferts sociaux agissent, aussi, comme des amortisseurs sociaux." Les surrĂ©munĂ©rations dĂ©fendues par les agences immobilières Mais raisonnons par l'absurde. Et supposons que l'on supprime les surrĂ©munĂ©rations. Qu'adviendrait-il? "Ce scĂ©nario est une vaste blague; lĂ , on joue Ă se faire peur, assène, dans son bureau du centre hospitalier de Pointe-Ă -Pitre, Gaby Clavier, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du syndicat de l'Union des travailleurs de la santĂ© UTS, affiliĂ© Ă l'Union gĂ©nĂ©rale des travailleurs de Guadeloupe UGTG, indĂ©pendantiste. En cas de suppression des 40%, le premier Ă manifester dans les rues pour exiger leur maintien serait Bernard Hayot, dont la famille possède la 155e fortune française [classement Challenges 2012]", ironise-t-il. Au bout du compte, c'est en effet aux caisses des supermarchĂ©s et dans les concessions automobiles du Groupe Bernard Hayot ou des autres groupes Ă©conomiques qui règnent sur l'Ă©conomie domienne que les fonctionnaires dĂ©pensent rĂ©ellement leur argent. Les dĂ©fenseurs des surrĂ©munĂ©rations ne sont pas toujours ceux que l'on croit. "Supprimer les 40%? Surtout pas ! s'Ă©trangle Catherine Guissard, prĂ©sidente de la ÂFĂ©dĂ©ration nationale des agents immobiliers Fnaim Guadeloupe et directrice d'une agence immobilière. Il faut faire attention car nos dĂ©partements demeurent des Ă©cosystèmes fragiles, oĂą tout est extrĂŞmement imbriquĂ©. Diminuer le salaire des fonctionnaires crĂ©erait du chĂ´mage. Il faut maintenir cet avantage, tout comme il faut conserver la "dĂ©fisc", qui a encouragĂ© les programmes immobiliers et a Ă©vitĂ© une crise du logement." MĂŞme le patron du Medef, Willy Angèle, se montre mesurĂ© Ă l'Ă©gard du système. Tout juste constate-t-il une asymĂ©trie sur le marchĂ© de l'emploi "Beaucoup de jeunes bien formĂ©s prĂ©fèrent dĂ©crocher un travail ÂsurrĂ©munĂ©rĂ© dans la fonction publique, oĂą ils bĂ©nĂ©ficieront de la sĂ©curitĂ© de l'emploi, plutĂ´t que de s'aventurer dans le privĂ©. Le système ne favorise pas vraiment l'esprit d'entreprise, ce qui est dommage." Pas de rĂ©forme Ă l'ordre du jourA dĂ©faut d'abolir les avantages des fonctionnaires, pourrait-on au moins les adapter? A vrai dire, le statut de la fonction publique a dĂ©jĂ Ă©voluĂ©. La surrĂ©munĂ©ration ne s'applique plus aux retraites et les primes d'Ă©loignement ou d'installation n'ont plus cours dans la plupart des DOM. "On pourrait aller plus loin, au risque d'enfreindre le consensus gĂ©nĂ©ral autour d'un statu quo, propose Alain Sorèze, prĂ©sident du ComitĂ© rĂ©gional olympique et sportif de la Guadeloupe. En imposant aux nouveaux fonctionnaires de dĂ©marrer leur carrière avec 30% de surrĂ©munĂ©ration [au lieu de 40%] tandis que ceux dĂ©jĂ en poste consentiraient Ă une rĂ©duction d'un point par an pour descendre jusqu'Ă 30% en l'espace de dix ans. Franchement, cela ne serait une Âcatastrophe pour personne..." Autre idĂ©e en vogue faire Ă©voluer les congĂ©s bonifiĂ©s. "HonnĂŞtement, cette survivance de l'Ă©poque oĂą l'on voyageait en paquebot ne se justifie plus, admet un conseiller du gouvernement. Une autre formule consisterait Ă accorder des billets d'avion tous les deux ans au lieu de trois ans; en contrepartie, le mois de vacances supplĂ©mentaire triennal serait supprimĂ©. On se dĂ©barrasserait ainsi d'un avantage qui alimente un certain racisme en entretenant le mythe du Noir paresseux." En attendant que ces pistes de rĂ©flexion dĂ©bouchent sur quelque chose de concret, l'eau risque de couler encore longtemps sous le pont de l'Oyapock Guyane. Renseignement pris Ă l'ElysĂ©e aucune rĂ©forme n'est Ă l'ordre du jour. François Hollande n'a pas besoin d'ajouter Ă ses difficultĂ©s un conflit dans l'outre-mer. Axel GyldĂ©n Les plus lus OpinionsLa chronique d'Albert MoukheiberAlbert MoukheiberLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris VallĂ©eLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain Fort
Vousêtes surendettés à cause des nombreux prêts faits à la banque, de sorte que votre reste à vivre n’arrive pas à subvenir à vos besoins. Alors, faites recours au rachat de crédit.Ce procédé permet de réunir tous vos crédits antécédents en un seul prêt dans le but de rembourser une échéance mensuelle qui n’affectera pas votre budget.
Ville ou banlieue? Si vous vous apprêtez à acheter une propriété, voilà une question à laquelle vous devrez répondre. En effet, le choix de la municipalité aura un grand impact sur votre vie personnelle et professionnelle, ainsi que sur votre budget. Avant de prendre cette importante décision, prenez en considération les quelques critères suivants. Des propriétés moins chères en banlieue, mais des frais de transport plus élevés L’un des plus grands avantages de la banlieue est le choix de propriétés à un prix plus bas qu’en ville. Par exemple, le prix médian d’une maison unifamiliale dans le quartier Ahuntsic-Cartierville à Montréal était de 620 000 $ au premier trimestre de 2020. Traversez le pont pour aller à Saint-Hubert Longueuil, et vous trouverez des propriétés presque deux fois moins chères. Le prix médian d’une unifamiliale dans ce secteur était, en effet, de 359 950 $ au cours de la même période. Pour les jeunes acheteurs qui possèdent un budget limité, la banlieue devient donc très attrayante. Si le coût des propriétés à l’extérieur des grandes métropoles est moindre, habiter en banlieue requiert parfois l’achat d’une voiture, voire d’un deuxième véhicule, ce qui constitue une dépense importante pour le ménage. En plus des mensualités liées au financement de votre auto, qui atteignent souvent quelques centaines de dollars par mois, comptez l’essence, l’entretien, l’assurance, les imprévus crevaison, accident, vol, etc. et le paiement des immatriculations. En fait, selon des données de 2018 de l’Association canadienne des automobilistes, posséder une voiture coûte environ 10 000 $ par année, soit l’équivalent d’une année de paiement pour un prêt hypothécaire assuré par la SCHL d’environ 185 000 $ selon un terme de 5 ans à 2,24 % et un amortissement de 25 ans. En d’autres termes, si vous pouvez vous passer de voiture, vous aurez accès à des propriétés plus onéreuses, mais il s’agit là d’un compromis plus facile à réaliser si vous habitez en région urbaine. Vous comptez vous rendre au travail en autobus ou en train de banlieue? Vous économiserez certes sur vos frais de transport, mais attendez-vous tout de même à payer vos titres de transport un peu plus cher que dans une grande ville. La ville et la proximité des services La ville est difficile à battre pour la proximité de ses services. Si vous choisissez un quartier densément peuplé, vous serez probablement à quelques minutes de marche de commerces, de bibliothèque, de parcs, de cliniques et d’écoles. C’est pour cette raison que la ville attire toujours autant les jeunes adultes, les célibataires et les couples sans enfant. Les banlieues, elles, ont la mauvaise réputation de forcer ses habitants à devoir prendre constamment leur véhicule… même pour aller acheter du pain au dépanneur! Bien sûr, les banlieues n’offrent pas la même proximité que les grandes métropoles. Toutefois, de plus en plus de municipalités proposent plusieurs petits commerces de proximité, comme des boulangeries et des cafés, surtout dans leur centre-ville. Métro, boulot, dodo Le temps, c’est de l’argent, comme on dit, et c’est encore plus vrai quand on compare les deux styles de vie offerts par la banlieue et la ville. Si vous déménagez en banlieue et que vous travaillez en ville, aller au travail risque de vous prendre plus de temps que si vous habitiez dans une grande métropole. Vous devrez peut-être passer de longues minutes dans la circulation ou dans l’autobus. Cela dit, certains banlieusards trouvent ce moment de la journée apaisant. Par exemple, le temps passé dans le train de banlieue pourrait vous permettre de terminer ce roman qui traîne depuis des mois. De plus en plus de banlieusards ont également recours au télétravail, ce qui leur permet de diminuer considérablement le temps passé dans les transports. Si vous comptez déménager en banlieue, vérifiez auprès de votre employeur si cette solution est envisageable. Vous pourriez ainsi travailler majoritairement de la maison, et vous rendre en personne à votre bureau seulement une ou deux journées par semaine ou pour des rencontres importantes et des réunions d’équipe. De l’espace, s’il vous plaît Beaucoup de jeunes familles quittent la ville, car elles rêvent d’espace. Il faut dire que bien des maisons urbaines ne peuvent rivaliser avec l’espace intérieur et extérieur qu’offrent les maisons de banlieue. Bien souvent, ces dernières ont des pièces plus grandes et plus nombreuses et sont dotées de cours immenses qui permettent d’installer une piscine, un cabanon, voire les deux! Si vous avez de jeunes enfants, vous tomberez d’ailleurs sous le charme des cours des maisons des banlieues. Vous n’aurez qu’à ouvrir la porte pour jouer au ballon ou encore vous baigner avec les enfants. Le soir, lorsque les enfants seront couchés, vous pourrez tranquillement vous détendre. Avoir une grande maison augmentera cependant le temps hebdomadaire consacré au ménage et à l’entretien. Attendez-vous à devoir passer la tondeuse et à arracher les mauvaises herbes plusieurs fois pendant la période estivale. L’automne, vous devrez enlever les feuilles de votre terrain. L’hiver, ce sera au tour de la neige qui devra être chassée de votre propriété. Vous pourrez, bien sûr, recourir aux services d’entreprises spécialisées, mais cela aura un impact sur votre budget. La qualité de l’air et la pollution sonore Les espaces verts et les arbres étant habituellement plus nombreux dans les banlieues, vous obtiendrez une meilleure qualité de l’air. Attention tout de même aux quartiers situés à proximité d’usines, par exemple. Il en est de même pour la pollution sonore. Vous avez probablement plus de chances d’entendre le doux chant des oiseaux, un samedi matin, dans votre maison de banlieue que sur le balcon de votre copropriété construite sur un boulevard passant. Par contre, le bruit des tondeuses et des scies des voisins peut vite chasser vos amis ailés et… votre bonne humeur. Obtenir une préqualification hypothécaire Que vous décidiez de vous établir en banlieue ou en ville, n’oubliez pas de vous préqualifier pour votre hypothèque avant de commencer les visites. Vous aurez ainsi une meilleure idée de votre budget, ce qui vous aidera à orienter vos recherches. À retenir Les coûts de transport sont généralement plus élevés en banlieue. La proximité des services est meilleure dans les grandes métropoles, même si de plus en plus de municipalités de banlieue ont amélioré leur offre dans les dernières années. Les maisons des banlieues offrent habituellement plus d’espace.
Lavantage de la liberté est que vous faites votre propre destin. Tant que vous n'interférez pas avec la liberté ou la sécurité de quelqu'un d'autre, vous pouvez faire ce que vous voulez. L'inconvénient est que vous n'avez personne pour vous aider ou pourvoir à vos besoins. Quels sont les avantages des inconvénients ?
Déménager Repair café ne jetez plus ! Vous imaginez bien que sur le caillou petit nom donné à l'île par les habitants la gestion des déchets n'est pas une mince affaire ! L'insularité ajoute une dimension supplémentaire à la... En savoir plus... Faune et flore Le moustique les informations à savoir “ Si vous avez l’impression que vous êtes trop petit pour changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique. Vous verrez lequel des deux empêche l’autre de dormir ”. Joli... En savoir plus... Histoire L’histoire de l’île en bref L'île de La Réunion n'a que 3 millions d’années, elle est peuplée depuis plus de 300 ans. Très jeune tout ça ! L'île est issue d'un point chaud, en d'autre terme elle... En savoir plus... Requins Conseils de sécurité requin Pas envie de croiser ces colosses aux grandes dents ? Mais bien envie de profiter d'une baignade, pas d'inquiétude c'est possible ! Voici les conseils de sécurité requins, pour optimiser votre bain... En savoir plus... Santé Informations pratiques Avant de partir et afin d'organiser au mieux votre séjour, prenez connaissance des informations pratiques. Entre formalités, transport, santé voici ce qu'il faut savoir de l'île ! Transport L'île de La Réunion... En savoir plus... Se loger Se loger ou comment trouver son home sweet home ! Trouver son " home sweet home " à La Réunion demande du temps, et de la réactivité pour trouver l'affaire ! Car pour se loger il faut connaître le marché immobilier, les... En savoir plus... S’installer Les marchés réunionnais, un régal pour les sens ! Incontournables ! Les marchés réunionnais représentent une très belle illustration de la culture locale. Entre les parfums, les couleurs et même la musique, vous voilà prédisposés pour découvrir tous les produits de... En savoir plus...
Bienentendu, et comme toutes situations, il y a des avantages et des inconvénients. Avant toute chose, d’où vient le télétravail ? En 1950, en Amérique, le mathématicien Norbert Wiener a inventé le télétravail en suivant à distance la construction d’un immeuble aux États-Unis, grâce aux données qu’on lui transmettait.
Le télétravail fait désormais partie intégrante du quotidien des Français depuis le début de la crise sanitaire. Rendu possible grâce aux nouveaux outils technologiques et numériques, il présente certains avantages mais aussi des avantagesLes avantages du télétravail pourraient être résumés en trois mots gain de temps, flexibilité et télétravail permet, de manière générale, de mieux gérer son quotidien et donc de mieux le vivre en mettant notamment le temps passé dans les embouteillages au profit de la vie de famille et des loisirs. Le stress lié aux déplacements bouchons, transports en commun bondés est considérablement outre, le télétravail s'effectue souvent à domicile même s'il existe des lieux dits de télétravail espace de coworking. Cela permet de travailler dans un environnement calme, avec moins de réunions, moins de bruits, moins d'interruptions, ce qui est propice à la flexibilité est également très appréciable dans le cadre du télétravail durant les pauses, il est souvent plus facile et accessible de s'adonner à ses activités personnelles sport, sieste, ou encore tâches ménagères.... Le télétravailleur parvient à mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle, ce qui limite les risques de burnout et lui permet de rester performant et motivé. Pour l'employeur, les avantages sont ainsi notables les employés, moins stressés, sont plus productifs et créatifs. Mais chacun de ses avantages présente des inconvénients. Les inconvénientsCertes, le télétravail présente de nombreux avantages mais pas que... il a aussi ses "défauts". Parmi eux, la solitude et l'isolement. L'être humain est un être social, or le fait de se retrouver seul chez soi favorise le repli sur soi et augmente le risque de dépression. En outre, le sentiment d'appartenance à l'entreprise, et plus généralement à un groupe social n'existe plus. Même en télétravail, il est donc judicieux de garder des moments "hors travail" avec ses collègues petits-déjeuners ou déjeuners virtuels ou physiques, rendez-vous informels, etc. Le manque d'encadrement peut également constituer un inconvénient. Si le télétravail favorise l'autonomie, il peut, notamment pour les juniors, donner la sensation de ne pas se sentir suffisamment accompagné et encadré par le ou les managers. Enfin, le télétravail permet plus de calme et de concentration à condition d'avoir à la maison un espace dédié au travail. En outre, les proches doivent comprendre que dans télétravail, il y a le mot "travail" afin de ne pas être sans cesse dérangé et même, le télétravailleur doit mette une barrière entre travail et vie personnelle car il peut être tentant de répondre à des mails le week-end ou en soirée, tant il a l'habitude de travailler de chez lui. Bref, il n'y a pas d'idéal, et comme dans beaucoup de choses, le juste milieu est à adopter. C'est pourquoi, certaines entreprises proposent l'alternance entre travail à distance et travail au bureau. Cela préserve les liens sociaux et l'encadrement tout en favorisant l'autonomie et la liberté. À lire aussi
mDnw. ade658zigb.pages.dev/530ade658zigb.pages.dev/535ade658zigb.pages.dev/520ade658zigb.pages.dev/521ade658zigb.pages.dev/464ade658zigb.pages.dev/464ade658zigb.pages.dev/231ade658zigb.pages.dev/560
vivre à la réunion avantages et inconvénients