Cest un fait, le fait-maison vous fera réaliser des économies ! Les plats industriels sont coûteux et acheter des produits et ingrédients transformés pèsent sur votre budget. En fait, si vous achetez des produits basiques au format et quantité familiale pour réaliser vos plats et recettes, vous ferez une économie de plus de 40 %. Dan ti car courant d’air… “l’était pas voyage…mais l’aventure …”. Traduction “Dans le petit car courant d’air, ce n’était pas un voyage, mais l’aventure”. Oui, à La Réunion, le car, c’est l’aventure, comme dit cette chanson de Michou, une artiste de chez nous ! Même si depuis, des bus modernes ont remplacé les cars courant d’air d’il y a 40 ans ! A La Réunion, les lignes de bus, circulent très bien sur le littoral et dans une partie des Hauts de l’île, même avec un relief escarpé…attention aux virages ! Alors, d’après vous, visiter la Réunion en bus est une bonne ou mauvaise idée ? Réponse dans cet article ! 6 grands réseaux de transports répartis sur toute l’île Si vous voulez visiter La Réunion en bus, histoire de vivre une expérience locale tout en rencontrant les réunionnais dans leur quotidien, il y existe 6 réseaux de transports à la Réunion Compagnie de transport Zones desservies 1. Citalis NORD de Saint-Denis à Sainte-Suzanne 2. Kar’Ouest OUEST de La Possession à Saint-Leu 3. Alternéo SUD-OUEST Avirons, Etang Salé, Saint-Louis, Cilaos, Saint-Pierre, Petite Île 4. CaSud SUD Tampon, Entre-Deux, Saint-Joseph, Saint-Philippe 5. Estival EST Saint-André, Bras Panon, Saint-Benoît, Sainte-Rose, Plaine des Palmistes, Salazie 6. Car Jaune TOUTE L’ÎLE Bon à savoir, des navettes font aussi la liaison entre les aéroports de Roland Garros Saint Denis ou Pierrefond Saint Pierre et la ville Compagnie de transports Lignes de bus Car Jaune Ligne Z’éclair ZE » de Saint-Benoît à Saint-Denis Ligne Z’éclair T » de l’Aéroport de Pierrefond Saint-Pierre à l’Aéroport Roland Garros Sainte-Marie par l’ouest Citalis Ligne 31 Quartier Français – Mairie du Chaudron arrêt Gillot » près de l’échangeur de la 4 voie en sortant de l’aéroport Ligne 33 CAF Beauséjour – Mairie du Chaudron même arrêt Jetcar OI Liaison directe Aéroport Roland Garros – Saint-Pierre Visiter la Réunion en bus avantages et inconvénients A La Réunion, le bus… c’est l’aventure ! Selon les horaires, vous savez approximativement quand vous partez et pareil, l’heure à laquelle vous arrivez, eh oui, c’est ça le charme du bus à La Réunion… Les attentes sont parfois longues aux arrêts…cela vous donne le temps de papoter ou de pianoter sur votre smartphone… En revanche, il y a des avantages Le tarif des tickets n’est vraiment pas cher 2€ le ticket simple qu’importe le lieu où on souhaite se rendre. Pour l’express comptez 5€. Les bus restent en général très confortables et modernes contrairement à beaucoup d’idées reçues.. Et si vous n’êtes pas pressés, voyager en bus donne un joli aperçu de la culture locale, la langue créole, les réunionnais dans leur quotidien, c’est très typique ! Par exemple, vous demandez un arrêt en tapant dans vos mains…si, si, cela peut être très drôle…à tester ! L’avis de Zotcar le bus à La Réunion c’est bien pour vivre une expérience au rythme local, mais un peu limité pour biffer tout ce que vous avez prévu dans votre lonnngue check list de trucs à faire à La Réunion Piton des Neiges, Piton de la Fournaise, Voile de la Mariée à Salazie, canyoning Fleur Jaune, descente en VTT de la forêt des Makes, apéro coucher de soleil, lever de soleil au Maïdo, etc. Pour la randonnée et visiter tous les coins de l’île, préférez la voiture ! Pourquoi ? La voiture a de nombreux avantages Vous êtes autonomes et n’êtes pas dépendants des horaires des bus Vous joignez tous les circuits de randonnée, sans exception ! Vous pouvez vous offrir une balade improvisée dans les champs de canne, histoire de voir si votre GPS fonctionne Vous êtes souverain de vos arrêts pause pipi, pause selfie… Vous prolongez vos soirées apéro coucher de soleil sur la plage A La Réunion, il y a plusieurs options pour louer une voiture Loueurs nationaux, dont les tarifs sont les plus élevés Loueurs low cost et comparateurs en ligne dont les tarifs sont sympas au premier coup d’oeil mais auquel il faut penser à rajouter des frais assurance jeune conducteur, conducteur additionnel, GPS, un indispensable, si vous vous perdez dans champ de canne… Et il y a nous, Zotcar qui proposons de la location de voiture entre particuliers, une solution d’autopartage très pratique, économique et écologique. Alors, pourquoi préférer la location de voiture entre particuliers ? Vous contactez directement le propriétaire sur le site web et le jour de votre arrivée, il vous attend à l’aéroport ou dans l’une des villes de votre choix avec votre voiture clés en main Vous évitez ainsi les files d’attente aux guichets des loueurs de voiture à l’aéroport En louant votre voiture chez nous, vous contribuez à réduire votre empreinte carbone…si, si… car vous conduisez la voiture d’un habitant de La Réunion. 2 idées de trajets typiques en bus qui vous feront voir La Réunion autrement Si vous avez déjà pris la décision d’aller à La Réunion en bus, voici deux trajets que nous vous recommandons. 1. La côte Ouest Saint-Denis-Saint-Pierre en Z’éclair Pour rallier rapidement Saint-Denis et Saint-Pierre, le Z’éclair de la compagnie Car Jaunes, comme son nom l’indique file comme l’éclair 🙂 Vous faîtes le trajet en 1h00, en passant par la Route des Tamarins. Profitez de la variété des paysages...ce n’est pas vous qui conduisez ! Avec un peu de chance, vous croiserez un marchand ambulant de samoussas et bonbons piments dans le bus, miam ! Parfait encas pour le trajet ! 2. Saint-Louis – Cilaos avec Alternéo Attention, estomacs sensibles s’abstenir…les multiples virages peuvent vous donner le tournis. Si vous n’êtes pas malade dans les transports, tant mieux, profitez-en car cette route est très jolie et pittoresque à faire en bus. Le trajet dure 1h30 environ. Le chauffeur de bus klaxonne à à peu près tous les tournants…pour prévenir les voitures qui sont en sens inverse de sa présence ! En clair, visiter La Réunion en bus est à la fois une bonne… et une mauvaise idée. 👍 Bonne idée, si votre curiosité vous donne envie de voyager de façon atypique, voir La Réunion autrement et que vous avez du temps ! 👎 Mauvaise idée si vous voulez découvrir La Réunion dans tous ses recoins et être autonome. Ici la voiture sera une solution idéale ! Si vous souhaitez louer une voiture, Zotcar est présent dans les villes de Saint-Pierre, Saint-Denis et Saint-Paul et à l’aéroport de La Réunion. Louer une voiture sur Zotcar Vouspouvez choisir des sujets de débat qui peuvent être liés aux concepts des études sociales, de la Politique, de l’éducation, de la philosophie, etc., Ci-dessous, vous pouvez vous familiariser avec plusieurs exemples de questions de débat qui peuvent être délibérées. Vous pouvez modifier certaines questions ou créer un sujet d Difficultés et plaisirs du métier Les inconvénients et difficultés du métier en 2022 La première difficulté que je vois actuellement et qui a évolué depuis que je suis à mon compte, 2015 c’est la pression sur la durée des formations. En effet, les demandes que je reçois sont de plus en plus restreintes, courtes peu de budget, peu de disponibilité. Mais peut-on demander d’atteindre des objectifs de plus en plus ambitieux, en moins de temps de formation ? Non. D’autant plus, qu’au fur et à mesure de mon expérience me fait comprendre de plus en plus le temps nécessaire pour qu’il y ai réellement apprentissage et changement, transformation, pas simplement informations. La deuxième difficulté que je vois est le manque de disponibilité, et/ou d’engagement du public en formation. Il y a plusieurs raisons à cela un manque d’engagement ou de motivation, des urgences qui passent avant, le non-respect des temps de formation par la hiérarchie. Le temps de formation est donc optionnel, comme la dernière roue du carrosse. C’est peut-être cela qui conduit bon nombre de personnes à ne pas prévenir de leur absence lorsqu’elles ne financent pas leur formation, prenant la place de quelqu’un d’autre. Les paradoxes, voire les aberrations du système de formation français, sont parfois difficiles à vivre. En effet, je suis confrontée au manque de moyens pour des vrais besoins de formation avec des projets construits. Et d’autre part, je peux observer des dizaines ou centaines de milliers d’euros mis pour des personnes qui ne s’engagent pas dans la formation. Simplement, pour une question de chiffres et de statistiques. C’est une des aberrations, parmi tant d’autres. Il est parfois usant de faire son métier avec éthique et dévouement, dans un système ou face à un public qui ne respecte ni votre travail, ni l’argent public. Je n’ai été que très rarement confronté à cette difficulté, mais je sais que c’est une réalité du métier. Sans conteste pour moi, le premier point est de se sentir utile. De contribuer à l’évolution professionnelle et personnelle des stagiaires que je croise. C’est de les entendre dire que je leur ai appris quelque chose d’important, de facilitant, de déterminant ; que j’ai contribué à ce déclic sur leur cheminement. Qu’ils prennent confiance en eux, qu’ils exercent mieux leur métier, qu’ils prennent du plaisir, qu’ils prennent plus de temps pour eux, qu’ils gèrent mieux leurs émotions… Je garde en tête tellement de retours et d’émotions partagées, de regards, de sourires, et même de larmes. Chaque formation, chaque journée est différente…Pour moi qui n’aime pas la routine, je sais que chaque formation et chaque journée sera différente. A chaque formation, tout ce que j’ai vécu me permettra d’approfondir, d’expliquer ou de faire vivre différemment la thématique pour mieux toucher mon public. En plus, mes thématiques changent au gré de mon évolution. C’est donc un métier qui grandit avec moi et qui répond totalement à ma soif d’apprentissage et à ma curiosité. Avec le développement de la formation à distance, ce métier me permet toujours dexplorer de nouvelles modalités de formations, et de nouveaux formats m’adapter mieux à la demande, à des publics différents, à la société qui évolue. Ainsi, je peux faire évoluer également mon rythme de travail, mes activités et pouvoir vivre la diversité dont j’ai besoin. Je vous partage dans cet article mon quotidien en tant que formatrice présentielle et distanciel. Les enjeux de ce métier Pour moi, l’enjeu essentiel d’un formateur, mais également d’un entrepreneur, est de savoir s’adapter sans oublier son éthique, cela à trois niveaux Tout d’abord, il est nécessaire de s’adapter à la demande de formats plus courts, tout en étant clair sur l’abaissement ou la restriction des objectifs pédagogiques. On ne peut pas atteindre les mêmes objectifs en 3 fois moins de temps. Ensuite, il est nécessaire, et plus que temps, de proposer de nouvelles modalités de formation, notamment à distance. Néanmoins, la formation à distance, ou certaines modalités de formation à distance, ne sont pas adaptées à tous les publics et/ou objectifs pédagogiques poursuivis. Proposer une seule modalité, c’est toujours nier la différence des apprenants. Enfin, comme j’en parlais dans cette vidéo Ethique ou Marketing, le domaine de la formation a explosé avec le CPF. Cela a grandement changé les enjeux et la nécessité de développer grandement leur communication. Les leviers de communication utilisés par beaucoup sont les changements miracles avec le minimum d’effort, de temps et d’investissement financier »… Or, nous ne vendons pas de la lessive, CQFD … Il est difficile de parler des avantages et des inconvénients d’un métier qui a tellement de facettes. J’ai essayé de parler des éléments vraiment importants pour moi, formatrice indépendante avec mon propre organisme de formation unipersonnel. Je souhaitais ouvrir le débat sur des enjeux de fonds dans le domaine de la formation. En fonction de votre profil, de votre situation professionnelle, vous n’aurez pas les mêmes plaisirs et difficultés, et j’espère que vous viendrez partager cela avec moi !
Habiterà la Réunion : une île où il fait bon vivre Découvrir la Réunion. La Réunion est une île française située au coeur de l'océan indien dans l'hémisphère sud et est l'un des départements d’Outre-mer.Localisée au coeur de l’archipel des Mascareignes, La Réunion est à proximité de l’île Maurice (170 kilomètres) et de Madagascar (700 km).
Retrouvez le dossier "Antilles, Guyane, La Réunion. Les fonctionnaires ont-ils trop d'avantages?" dans notre édition régionale en kiosques le 28 août. © Édouard Jacquinet Une fois tous les trois ans, pendant les grandes vacances, Jean-Marc s'envole pour la Martinique, avec sa femme et leurs enfants. Ce chef cuisinier de cantine scolaire parisienne passe alors d'agréables séjours chez son père, un retraité dont la maison, sur les hauteurs de Sainte-Luce, surplombe la mer des Caraïbes. Pour la plupart des familles françaises, les frais d'un tel voyage environ 5000€ représenteraient une lourde ponction dans leur budget. Pas pour Jean-Marc! En sa qualité de fonctionnaire domien installé en métropole, il bénéficie, en effet, des fameux "congés bonifiés" une fois tous les trois ans, lui et les siens se voient offrir six allers-retours gratuits pour les Antilles. Bingo! Lire le dossier "Antilles, Guyane, La Réunion. Les fonctionnaires ont-ils trop d'avantages?" dans notre édition régionale en kiosques le 28 aoûtcouv régionL'ExpressMieux sur place, Jean-Marc bénéficie de deux mois de congés payés soixante-cinq jours exactement, au lieu d'un seul. Car, tous les trois ans, un mois de vacances supplémentaire est octroyé aux bénéficiaires des congés bonifiés. Pour y avoir droit, ceux-ci doivent simplement justifier que des "intérêts matériels ou moraux" un lien de parenté direct, un bien immobilier les lient à leur terre d'origine. Cerise sur le gâteau pendant ces deux mois au soleil, le salaire de Jean-Marc se trouve temporairement aligné sur ceux des fonctionnaires en poste aux Antilles-Guyane, qui, comme on le sait, sont majorés de 40%. En juillet et en août, le cuisinier engrange alors 2800€ par mois au lieu de 2000. Une "surrémunération" de 40 à 53%Mais ces "congés bonifiés" ne représentent pas, loin de là, l'unique avantage lié au statut de la fonction publique en outre-mer. Qu'ils travaillent pour l'Etat, pour une collectivité locale mairie, conseils général et régional, à l'hôpital ou dans un établissement public Pôle emploi, Météo France, Iedom, etc., les fonctionnaires bénéficient d'une "surrémunération" destinée à compenser la cherté des prix. Elle s'élève à +40% aux Antilles et en Guyane, et atteint +53% à La Réunion. Ce n'est pas tout. A cette "prime de vie chère" s'ajoute, pour certains, la "prime d'installation". Officiellement appelée indemnité particulière de sujétion et d'installation Ipsi, elle équivaut à un bonus de seize mois de salaire versé en trois fois, avec un dernier versement à la fin de la quatrième année de présence. Ce jackpot concerne aujourd'hui seulement quelques territoires ultramarins jugés peu attractifs ou hors de prix la Guyane, les îles Saint-Martin et Saint-Barthélemy, Saint-Pierre-et-Miquelon dans ces deux derniers territoires, l'Ipsi -indemnité particulière de sujétion spéciale-, récemment réduite, équivaut désormais à six mois de salaire. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Un dernier privilège, moins connu du grand public, concerne les retraites. Selon le système en vigueur, un fonctionnaire ayant travaillé trois ans est considéré comme... en ayant cotisé quatre! Par ce "tour de magie", celui qui a trente années de vie active derrière lui a donc déjà cotisé quarante ans. Il peut, en théorie, envisager sereinement son départ imminent à la retraite. Cependant, en pratique, rares sont ceux qui usent de cette prérogative, par crainte de perdre l'avantage des 40% [ou 53% à La Réunion], qui disparaît à l'heure du départ à la retraite. Un système aux effets perversLes fonctionnaires de l'outre-mer seraient-ils des enfants gâtés? A l'heure de la crise budgétaire et de la récession, la question se pose. Il est vrai qu'un couple d'enseignants qui engrange deux salaires surrémunérés, à hauteur de 40%, et de l'abattement fiscal de 30% à 40%; abattement qui s'applique sur tous les revenus dans les DOM, n'est pas particulièrement à plaindre... Selon une estimation moyenne, le surcoût pour la nation de toutes les dispositions liées à la fonction publique domienne s'élèverait à 1,5 milliard d'euros. "Du point de vue de l'égalité ­républicaine, cette disparité entre l'outre-mer et la métropole reste scandaleuse", soupire, à Paris, Marc Laffineur, député UMP de Maine-et-Loire. Dans un rapport parlementaire de 2003, il avait sévèrement critiqué cette surrémunération. Et proposé la suppression de plusieurs avantages. Dix ans plus tard, l'élu rappelle à juste titre que le coût de la masse salariale asphyxie toujours les collectivités locales et freine leurs investissements. "Le système entraîne des effets pervers, insiste l'élu. Un exemple les congés bonifiés incitent les collectivités locales métropolitaines à ne plus embaucher de fonctionnaires domiens, par crainte de les voir s'absenter pendant deux mois 1 été sur 3." Selon Marc Laffineur, mieux vaudrait attribuer l'argent donné aux fonctionnaires de l'outre-mer à un fonds d'investissement pour développer les territoires ultramarins. On s'en doute dans les départements concernés, cette argumentation ne convainc guère. "Il faut d'abord rappeler un point d'histoire, explique Guy-Luc Belrose, secrétaire académique du syndicat national des professeurs d'éducation physique Snep-FSU. Initialement, ce système avait été conçu pour les fonctionnaires coloniaux -en clair les Blancs-, puis maintenu lors de la départementalisation, en 1946." Les DOM se sont alors retrouvés avec un système à deux vitesses. D'un côté, des métropolitains surrémunérés et, de l'autre, les "déjà-là", moins payés. Un authentique apartheid salarial... "Dans les années 1950, 1960 et 1970, poursuit le prof de gym, les domiens se sont âprement battus pour obtenir l'égalité. Rien ne nous a été donné de bonne grâce, les luttes sociales ont été dures." Maintenant que les domiens représentent 80% des fonctionnaires de l'outre-mer, Paris, qui sait le poids de l'Histoire dans ses anciennes colonies, pourrait difficilement abolir le système existant de but en blanc. Au contraire, selon le ministre des OutreMer, Victorin Lurel, "le gouvernement travaille à concrétiser l'engagement du président de la République d'étendre à Mayotte, devenu le 101e département français en 2011, l'égalité qui prévaut ailleurs, entre fonctionnaires autochtones et métropolitains." Amortisseurs sociauxAu surplus, la cherté de la vie est une réalité. Une capsule de Nespresso fait un bond de 35 à 55 centimes en traversant l'Atlantique, tandis qu'un DVD coûte facilement 5€ de plus qu'en métropole. Idem pour le beurre, les yaourts, le café, les vêtements. Sans oublier les voitures et les pièces détachées pneus, phares, jantes, etc.. L'éloignement engendre d'autres frais. "Lorsque j'emmène mes enfants voir leurs grands-parents en banlieue parisienne, j'en ai facilement pour 3500€ de frais de voyage", rappelle un prof de philo métropolitain en poste à Cayenne. Lui, un privilégié? "N'oublions pas que les enseignants français comptent parmi les moins bien payés de l'Union européenne. En fait, je gagne ce que tous les profs de métropole devraient gagner si le système était juste", argumente-t-il. "Les gens fantasment beaucoup sur les surrémunérations", observe, pour sa part, Henri Berthelot, secrétaire général de l'Union interprofessionnelle régionale CFDT. Car, hormis les enseignants, qui font partie de la catégorie A, la plupart des fonctionnaires surrémunérés sont des agents de catégorie C, lesquels gagnent en moyenne 1800€ par mois, au lieu de 1500€. "Je n'appelle pas cela des profiteurs. Ils ont juste de quoi consommer, entretenir leur famille et contribuer à l'économie locale." Un conseiller du ministère des DOM-TOM l'admet "Dans des départements où le taux de chômage est deux fois supérieur à la moyenne nationale, les surrémunérations et les transferts sociaux agissent, aussi, comme des amortisseurs sociaux." Les surrémunérations défendues par les agences immobilières Mais raisonnons par l'absurde. Et supposons que l'on supprime les surrémunérations. Qu'adviendrait-il? "Ce scénario est une vaste blague; là, on joue à se faire peur, assène, dans son bureau du centre hospitalier de Pointe-à-Pitre, Gaby Clavier, secrétaire général du syndicat de l'Union des travailleurs de la santé UTS, affilié à l'Union générale des travailleurs de Guadeloupe UGTG, indépendantiste. En cas de suppression des 40%, le premier à manifester dans les rues pour exiger leur maintien serait Bernard Hayot, dont la famille possède la 155e fortune française [classement Challenges 2012]", ironise-t-il. Au bout du compte, c'est en effet aux caisses des supermarchés et dans les concessions automobiles du Groupe Bernard Hayot ou des autres groupes économiques qui règnent sur l'économie domienne que les fonctionnaires dépensent réellement leur argent. Les défenseurs des surrémunérations ne sont pas toujours ceux que l'on croit. "Supprimer les 40%? Surtout pas ! s'étrangle Catherine Guissard, présidente de la ­Fédération nationale des agents immobiliers Fnaim Guadeloupe et directrice d'une agence immobilière. Il faut faire attention car nos départements demeurent des écosystèmes fragiles, où tout est extrêmement imbriqué. Diminuer le salaire des fonctionnaires créerait du chômage. Il faut maintenir cet avantage, tout comme il faut conserver la "défisc", qui a encouragé les programmes immobiliers et a évité une crise du logement." Même le patron du Medef, Willy Angèle, se montre mesuré à l'égard du système. Tout juste constate-t-il une asymétrie sur le marché de l'emploi "Beaucoup de jeunes bien formés préfèrent décrocher un travail ­surrémunéré dans la fonction publique, où ils bénéficieront de la sécurité de l'emploi, plutôt que de s'aventurer dans le privé. Le système ne favorise pas vraiment l'esprit d'entreprise, ce qui est dommage." Pas de réforme à l'ordre du jourA défaut d'abolir les avantages des fonctionnaires, pourrait-on au moins les adapter? A vrai dire, le statut de la fonction publique a déjà évolué. La surrémunération ne s'applique plus aux retraites et les primes d'éloignement ou d'installation n'ont plus cours dans la plupart des DOM. "On pourrait aller plus loin, au risque d'enfreindre le consensus général autour d'un statu quo, propose Alain Sorèze, président du Comité régional olympique et sportif de la Guadeloupe. En imposant aux nouveaux fonctionnaires de démarrer leur carrière avec 30% de surrémunération [au lieu de 40%] tandis que ceux déjà en poste consentiraient à une réduction d'un point par an pour descendre jusqu'à 30% en l'espace de dix ans. Franchement, cela ne serait une ­catastrophe pour personne..." Autre idée en vogue faire évoluer les congés bonifiés. "Honnêtement, cette survivance de l'époque où l'on voyageait en paquebot ne se justifie plus, admet un conseiller du gouvernement. Une autre formule consisterait à accorder des billets d'avion tous les deux ans au lieu de trois ans; en contrepartie, le mois de vacances supplémentaire triennal serait supprimé. On se débarrasserait ainsi d'un avantage qui alimente un certain racisme en entretenant le mythe du Noir paresseux." En attendant que ces pistes de réflexion débouchent sur quelque chose de concret, l'eau risque de couler encore longtemps sous le pont de l'Oyapock Guyane. Renseignement pris à l'Elysée aucune réforme n'est à l'ordre du jour. François Hollande n'a pas besoin d'ajouter à ses difficultés un conflit dans l'outre-mer. Axel Gyldén Les plus lus OpinionsLa chronique d'Albert MoukheiberAlbert MoukheiberLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris ValléeLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain Fort
Vousêtes surendettés à cause des nombreux prêts faits à la banque, de sorte que votre reste à vivre n’arrive pas à subvenir à vos besoins. Alors, faites recours au rachat de crédit.Ce procédé permet de réunir tous vos crédits antécédents en un seul prêt dans le but de rembourser une échéance mensuelle qui n’affectera pas votre budget.
Ville ou banlieue? Si vous vous apprêtez à acheter une propriété, voilà une question à laquelle vous devrez répondre. En effet, le choix de la municipalité aura un grand impact sur votre vie personnelle et professionnelle, ainsi que sur votre budget. Avant de prendre cette importante décision, prenez en considération les quelques critères suivants. Des propriétés moins chères en banlieue, mais des frais de transport plus élevés L’un des plus grands avantages de la banlieue est le choix de propriétés à un prix plus bas qu’en ville. Par exemple, le prix médian d’une maison unifamiliale dans le quartier Ahuntsic-Cartierville à Montréal était de 620 000 $ au premier trimestre de 2020. Traversez le pont pour aller à Saint-Hubert Longueuil, et vous trouverez des propriétés presque deux fois moins chères. Le prix médian d’une unifamiliale dans ce secteur était, en effet, de 359 950 $ au cours de la même période. Pour les jeunes acheteurs qui possèdent un budget limité, la banlieue devient donc très attrayante. Si le coût des propriétés à l’extérieur des grandes métropoles est moindre, habiter en banlieue requiert parfois l’achat d’une voiture, voire d’un deuxième véhicule, ce qui constitue une dépense importante pour le ménage. En plus des mensualités liées au financement de votre auto, qui atteignent souvent quelques centaines de dollars par mois, comptez l’essence, l’entretien, l’assurance, les imprévus crevaison, accident, vol, etc. et le paiement des immatriculations. En fait, selon des données de 2018 de l’Association canadienne des automobilistes, posséder une voiture coûte environ 10 000 $ par année, soit l’équivalent d’une année de paiement pour un prêt hypothécaire assuré par la SCHL d’environ 185 000 $ selon un terme de 5 ans à 2,24 % et un amortissement de 25 ans. En d’autres termes, si vous pouvez vous passer de voiture, vous aurez accès à des propriétés plus onéreuses, mais il s’agit là d’un compromis plus facile à réaliser si vous habitez en région urbaine. Vous comptez vous rendre au travail en autobus ou en train de banlieue? Vous économiserez certes sur vos frais de transport, mais attendez-vous tout de même à payer vos titres de transport un peu plus cher que dans une grande ville. La ville et la proximité des services La ville est difficile à battre pour la proximité de ses services. Si vous choisissez un quartier densément peuplé, vous serez probablement à quelques minutes de marche de commerces, de bibliothèque, de parcs, de cliniques et d’écoles. C’est pour cette raison que la ville attire toujours autant les jeunes adultes, les célibataires et les couples sans enfant. Les banlieues, elles, ont la mauvaise réputation de forcer ses habitants à devoir prendre constamment leur véhicule… même pour aller acheter du pain au dépanneur! Bien sûr, les banlieues n’offrent pas la même proximité que les grandes métropoles. Toutefois, de plus en plus de municipalités proposent plusieurs petits commerces de proximité, comme des boulangeries et des cafés, surtout dans leur centre-ville. Métro, boulot, dodo Le temps, c’est de l’argent, comme on dit, et c’est encore plus vrai quand on compare les deux styles de vie offerts par la banlieue et la ville. Si vous déménagez en banlieue et que vous travaillez en ville, aller au travail risque de vous prendre plus de temps que si vous habitiez dans une grande métropole. Vous devrez peut-être passer de longues minutes dans la circulation ou dans l’autobus. Cela dit, certains banlieusards trouvent ce moment de la journée apaisant. Par exemple, le temps passé dans le train de banlieue pourrait vous permettre de terminer ce roman qui traîne depuis des mois. De plus en plus de banlieusards ont également recours au télétravail, ce qui leur permet de diminuer considérablement le temps passé dans les transports. Si vous comptez déménager en banlieue, vérifiez auprès de votre employeur si cette solution est envisageable. Vous pourriez ainsi travailler majoritairement de la maison, et vous rendre en personne à votre bureau seulement une ou deux journées par semaine ou pour des rencontres importantes et des réunions d’équipe. De l’espace, s’il vous plaît Beaucoup de jeunes familles quittent la ville, car elles rêvent d’espace. Il faut dire que bien des maisons urbaines ne peuvent rivaliser avec l’espace intérieur et extérieur qu’offrent les maisons de banlieue. Bien souvent, ces dernières ont des pièces plus grandes et plus nombreuses et sont dotées de cours immenses qui permettent d’installer une piscine, un cabanon, voire les deux! Si vous avez de jeunes enfants, vous tomberez d’ailleurs sous le charme des cours des maisons des banlieues. Vous n’aurez qu’à ouvrir la porte pour jouer au ballon ou encore vous baigner avec les enfants. Le soir, lorsque les enfants seront couchés, vous pourrez tranquillement vous détendre. Avoir une grande maison augmentera cependant le temps hebdomadaire consacré au ménage et à l’entretien. Attendez-vous à devoir passer la tondeuse et à arracher les mauvaises herbes plusieurs fois pendant la période estivale. L’automne, vous devrez enlever les feuilles de votre terrain. L’hiver, ce sera au tour de la neige qui devra être chassée de votre propriété. Vous pourrez, bien sûr, recourir aux services d’entreprises spécialisées, mais cela aura un impact sur votre budget. La qualité de l’air et la pollution sonore Les espaces verts et les arbres étant habituellement plus nombreux dans les banlieues, vous obtiendrez une meilleure qualité de l’air. Attention tout de même aux quartiers situés à proximité d’usines, par exemple. Il en est de même pour la pollution sonore. Vous avez probablement plus de chances d’entendre le doux chant des oiseaux, un samedi matin, dans votre maison de banlieue que sur le balcon de votre copropriété construite sur un boulevard passant. Par contre, le bruit des tondeuses et des scies des voisins peut vite chasser vos amis ailés et… votre bonne humeur. Obtenir une préqualification hypothécaire Que vous décidiez de vous établir en banlieue ou en ville, n’oubliez pas de vous préqualifier pour votre hypothèque avant de commencer les visites. Vous aurez ainsi une meilleure idée de votre budget, ce qui vous aidera à orienter vos recherches. À retenir Les coûts de transport sont généralement plus élevés en banlieue. La proximité des services est meilleure dans les grandes métropoles, même si de plus en plus de municipalités de banlieue ont amélioré leur offre dans les dernières années. Les maisons des banlieues offrent habituellement plus d’espace.
Lavantage de la liberté est que vous faites votre propre destin. Tant que vous n'interférez pas avec la liberté ou la sécurité de quelqu'un d'autre, vous pouvez faire ce que vous voulez. L'inconvénient est que vous n'avez personne pour vous aider ou pourvoir à vos besoins. Quels sont les avantages des inconvénients ?
Déménager Repair café ne jetez plus ! Vous imaginez bien que sur le caillou petit nom donné à l'île par les habitants la gestion des déchets n'est pas une mince affaire ! L'insularité ajoute une dimension supplémentaire à la... En savoir plus... Faune et flore Le moustique les informations à savoir “ Si vous avez l’impression que vous êtes trop petit pour changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique. Vous verrez lequel des deux empêche l’autre de dormir ”. Joli... En savoir plus... Histoire L’histoire de l’île en bref L'île de La Réunion n'a que 3 millions d’années, elle est peuplée depuis plus de 300 ans. Très jeune tout ça ! L'île est issue d'un point chaud, en d'autre terme elle... En savoir plus... Requins Conseils de sécurité requin Pas envie de croiser ces colosses aux grandes dents ? Mais bien envie de profiter d'une baignade, pas d'inquiétude c'est possible ! Voici les conseils de sécurité requins, pour optimiser votre bain... En savoir plus... Santé Informations pratiques Avant de partir et afin d'organiser au mieux votre séjour, prenez connaissance des informations pratiques. Entre formalités, transport, santé voici ce qu'il faut savoir de l'île ! Transport L'île de La Réunion... En savoir plus... Se loger Se loger ou comment trouver son home sweet home ! Trouver son " home sweet home " à La Réunion demande du temps, et de la réactivité pour trouver l'affaire ! Car pour se loger il faut connaître le marché immobilier, les... En savoir plus... S’installer Les marchés réunionnais, un régal pour les sens ! Incontournables ! Les marchés réunionnais représentent une très belle illustration de la culture locale. Entre les parfums, les couleurs et même la musique, vous voilà prédisposés pour découvrir tous les produits de... En savoir plus...
Bienentendu, et comme toutes situations, il y a des avantages et des inconvénients. Avant toute chose, d’où vient le télétravail ? En 1950, en Amérique, le mathématicien Norbert Wiener a inventé le télétravail en suivant à distance la construction d’un immeuble aux États-Unis, grâce aux données qu’on lui transmettait.

Le télétravail fait désormais partie intégrante du quotidien des Français depuis le début de la crise sanitaire. Rendu possible grâce aux nouveaux outils technologiques et numériques, il présente certains avantages mais aussi des avantagesLes avantages du télétravail pourraient être résumés en trois mots gain de temps, flexibilité et télétravail permet, de manière générale, de mieux gérer son quotidien et donc de mieux le vivre en mettant notamment le temps passé dans les embouteillages au profit de la vie de famille et des loisirs. Le stress lié aux déplacements bouchons, transports en commun bondés est considérablement outre, le télétravail s'effectue souvent à domicile même s'il existe des lieux dits de télétravail espace de coworking. Cela permet de travailler dans un environnement calme, avec moins de réunions, moins de bruits, moins d'interruptions, ce qui est propice à la flexibilité est également très appréciable dans le cadre du télétravail durant les pauses, il est souvent plus facile et accessible de s'adonner à ses activités personnelles sport, sieste, ou encore tâches ménagères.... Le télétravailleur parvient à mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle, ce qui limite les risques de burnout et lui permet de rester performant et motivé. Pour l'employeur, les avantages sont ainsi notables les employés, moins stressés, sont plus productifs et créatifs. Mais chacun de ses avantages présente des inconvénients. Les inconvénientsCertes, le télétravail présente de nombreux avantages mais pas que... il a aussi ses "défauts". Parmi eux, la solitude et l'isolement. L'être humain est un être social, or le fait de se retrouver seul chez soi favorise le repli sur soi et augmente le risque de dépression. En outre, le sentiment d'appartenance à l'entreprise, et plus généralement à un groupe social n'existe plus. Même en télétravail, il est donc judicieux de garder des moments "hors travail" avec ses collègues petits-déjeuners ou déjeuners virtuels ou physiques, rendez-vous informels, etc. Le manque d'encadrement peut également constituer un inconvénient. Si le télétravail favorise l'autonomie, il peut, notamment pour les juniors, donner la sensation de ne pas se sentir suffisamment accompagné et encadré par le ou les managers. Enfin, le télétravail permet plus de calme et de concentration à condition d'avoir à la maison un espace dédié au travail. En outre, les proches doivent comprendre que dans télétravail, il y a le mot "travail" afin de ne pas être sans cesse dérangé et même, le télétravailleur doit mette une barrière entre travail et vie personnelle car il peut être tentant de répondre à des mails le week-end ou en soirée, tant il a l'habitude de travailler de chez lui. Bref, il n'y a pas d'idéal, et comme dans beaucoup de choses, le juste milieu est à adopter. C'est pourquoi, certaines entreprises proposent l'alternance entre travail à distance et travail au bureau. Cela préserve les liens sociaux et l'encadrement tout en favorisant l'autonomie et la liberté. À lire aussi

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